Indonésie : une baleine échouée retrouvée morte avec six kilos de plastique dans le ventre
Lundi en Indonésie a été découverte une baleine morte, échouée sur les rivages d'un parc national. Son estomac renfermait près de 6 kilogrammes de plastique, une matière que l'animal ne pouvait digérer.
À l’heure actuelle, il n’est visiblement pas possible d’affirmer avec certitude que la conséquente quantité de plastique retrouvée dans l’estomac de cette baleine est à l’origine de sa mort. L’animal a ainsi été découvert dans un état de décomposition avancé ne permettant pas de vérifier cette hypothèse.
C’est lundi soir, heure locale, que la baleine, morte, a été retrouvé échouée en Indonésie, sur les rivages du parc national Wakatobi situé dans la province du Sulawesi. La Tribune de Genève rapporte que ce sont des employés du parc et des experts du WWF (Fonds mondial pour la nature) qui ont fait la découverte, plus vraiment incroyable, du contenu de son estomac.
Plastique : l’Indonésie, deuxième plus gros pollueur au monde
Dans le détail des 5,9 kilos de plastique observés, l’estomac de cette baleine renfermait “115 gobelets en plastique, quatre bouteilles de plastique, 25 sacs, deux sandales, un sac de nylon et plus d’un millier d’autres morceaux de plastique assortis”, comme l’indique l’agence AP de Djakarta.
Une étude publiée en janvier dernier dans la revue Science plaçait l’Indonésie à la deuxième place au classement des plus gros pollueurs de la planète en matière de plastique. Le fauteuil de leader avait alors été attribué à la Chine.
Un précédent cette année en Thaïlande
En juin dernier dans le sud de la Thaïlande, une baleine pilote (globicéphale) y avait trouvé la mort après avoir ingurgité plus de 80 sacs plastiques, soit un total de huit kilos de matière plastique. Nos confrères de franceinfo rappellent que la Thaïlande et l’Indonésie avaient été pointées du doigt sur le sujet dans un rapport rendu public en 2015.
Dans ce document, l’ONG Ocean Conservancy et le McKinsey Center for Business and Environment indiquaient que ces nations, ainsi que la Chine, les Philippines et le Vietnam, représentaient jusqu’à 60% des déchets plastiques retrouvés dans les océans.