Indonésie : six personnes exécutées pour trafic de drogue
Dans la nuit de vendredi à samedi, six personnes ont été exécutées en Indonésie pour trafic de drogue, après des demandes de grâce rejetées.
Ces six personnes, cinq ressortissants étrangers et une Indonésienne, s’étaient vus condamnés à mort entre 2000 et 2011 par la justice d’Indonésie. Hormis un Néerlandais de 62 ans qui avait été reconnu coupable d’avoir mis en place une production d’ecstasy à grande échelle, il avait été prouvé que tous les autres détenus œuvraient dans le trafic de drogue.
Si l’Indonésie avait renoncé aux exécutions en 2008, elle les reprendra en 2013. Pour le président Joko Widodo, au pouvoir depuis octobre dernier, ce retour aux exécutions était justifié par l’“état d’urgence” du pays, plongé dans l’enfer de la drogue causant la mort d’un maximum de 50 jeunes Indonésiens par jour.
Exécutions en Indonésie : la drogue comme explication
Le site canoe.ca ajoute qu’environ 4,5 millions de toxicomanes peuplent l’Indonésie, riche de plus ou moins 250 millions d’habitants. Et si les détenus avaient tous formulé une demande de grâce auprès du dirigeant indonésien, ce dernier avait fait savoir qu’il n’était pas question de faire preuve de clémence dans des cas de trafic de drogue où les détenus sont condamnés à mort. On apprend de source officielle que ces six personnes ont été exécutées dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit.
L’ambassadeur des Pays-Bas rappelé
Suite à ces exécutions, le ministre des Affaires Étrangères des Pays-Bas a temporairement rappelé son ambassadeur. Bert Koenders a exprimé son soutien aux familles concernées en indiquant que le gouvernement néerlandais s’était efforcé de régler cette situation autrement que par ces exécutions “terriblement tristes”. Ces mises à mort sont une première en Indonésie depuis que Joko Widodo est à la tête de la nation.
- L’agglomération de la région de Compiègne souhaite noter les locataires d’HLM afin de ne plus donner de logements aux familles de délinquants
- Sécurité : les crimes et délits en hausse en 2023 en France
- Bonne nouvelle pour la santé : les adolescents consomment de moins en moins d’alcool, de cannabis et de tabac