Île-de-France : Valérie Pécresse veut “casser les ghettos”
La candidate Les Républicains à la présidence d'Île-de-France Valérie Pécresse a émis le projet de "casser les ghettos" avec le but affiché de "faire revenir les classes moyennes" dans la région.
La région Île-de-France est actuellement au cœur de projets appelant à son remodelage autant dans le fond que dans la forme. Si, de son côté, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone envisage de carrément la renommer afin de lui redonner un éclat certain au niveau international, la député Les Républicains (LR) des Yvelines Valérie Pécresse vient quant à elle d’émettre l’intention de “casser les ghettos” de la région capitale.
C’est d’ailleurs en ce mercredi que celle qui vise à obtenir la présidence d’Île-de-France au terme des élections régionales de décembre est censée présenter à Argenteuil (Oise) un plan de logement nommé “Reconstruire l’Île-de-France”. Impliquant ainsi une démolition de quartiers ayant semble-t-il fait fuir une frange de la population.
Valérie Pécresse souhaite “casser les ghettos et remettre du beau dans tous les quartiers d’Île-de-France”
Dans ce plan, dont nos confrères du Figaro nous livrent la teneur, il est indiqué que “se loger est problématique pour neuf Franciliens sur dix” et que “l’accès à la propriété est bloqué”. Des constats résultant d’une autre observation, celle de la baisse des propriétaires en Île-de-France en l’espace de 8 ans, étant ainsi passés de 50% en 2007 à 47,6% à l’heure actuelle. Valérie Pécresse souhaite ainsi “casser les ghettos et remettre du beau dans tous les quartiers d’Île-de-France“.
Une apparente volonté de “faire revenir les classes moyennes”
L’ex-porte-parole du gouvernement a également déclaré vouloir que les Franciliens, “quel que soit leur âge”, puissent accéder à la propriété via des prêts à taux zéro et ce aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. En 2014, la députée des Yvelines fondait le Club des maires reconstructeurs avec 54 maires de droite, lesquels venaient alors d’être élus dans des camps précédemment détenus par la gauche : “Nous voulons, avec ces maires, démolir et reconstruire les cités ghettos pour faire revenir les classes moyennes”. Dans l’optique où elle obtiendrait la présidence de la région Île-de-France, Valérie Pécresse prendrait alors également la tête de l’Établissement public foncier régional d’Ile-de-France (EPFIF).