Il était illégal de fêter Noël aux États-Unis jusqu’en 1907
Aujourd'hui considérée comme incontournable, la fête de Noël avait néanmoins été interdite au Royaume-Uni et les États-Unis il y a de cela plusieurs dizaines d'années.
En ces temps troubles où l’on s’accroche à toute occasion de retrouver un peu de légèreté et de sourires, Noël se pose en pilier essentiel de la vie de nombreuses personnes. Et pour celles vivant au Royaume-Uni et aux États-Unis, cette célébration est une double chance, car en effet, elle y était autrefois interdite. Dans un article paru il y a quelques années sur le sujet, le HuffPost UK Life avait d’abord rappelé les origines de Noël.
Noël : d’une « impulsion païenne » à une « impulsion chrétienne »
En l’an 601, dans une missive adressée à son missionnaire en Angleterre, le pape Grégoire Ier lui avait demandé « de ne pas mettre fin à ces anciennes festivités païennes », mais plutôt de « les adapter aux rites de l’Église, en changeant seulement leur raison d’être d’une impulsion païenne à une impulsion chrétienne ». C’est en 1647 que Noël a été interdit au Royaume-Uni, sous l’impulsion ici d’Oliver Cromwell. Une interdiction qui aura été levée douze années plus tard.
Alabama, premier État américain à légaliser ces fêtes
Du côté des États-Unis, le temps est apparu plus long encore. Les fêtes de Noël avaient été abolies en 1660 dans la colonie de la Baie du Massachusetts, et d’autres États lui avaient apparemment emboîté le pas. En 1836, soient près de deux siècles plus tard, l’État d’Alabama a été le premier a lever cette interdiction. Il a fallu attendre 1907 pour que l’Oklahoma, dernier État américain à ne pas l’avoir encore fait, légalise à son tour Noël. Quelques décennies plus tôt, en 1870, Noël avait été consacré tel un jour férié fédéral aux États-Unis.