Hypnose : les cas dans lesquels elle est pratiquée
Fascinante pratique, l'hypnose n'est toutefois pas un remède se suffisant à lui-même. Coup de projecteur sur les contextes dans lesquels l'hypnose s'opère et dans quelles conditions.
Ne serait-ce que par sa médiatisation, notamment sur le petit écran, l’hypnose est une pratique qui effraie autant qu’elle attire. Dans tous les cas, elle laisse difficilement indifférent. Selon qu’on la vive soi-même ou qu’on l’observe sur autrui, cette technique peut en effet révéler des comportements inattendus et provoquer de surprenants effets.
Et parce que nombre de questions se posent autour de l’hypnose, nos confrères de Franceinfo rapportent quelques informations, diffusées au 13h00 de France 2, permettant de mieux connaître cette pratique. Pour commencer, dans quels contextes médicaux s’observe-t-elle ? On a recours à l’hypnose dans les anesthésies légères (hypno-anesthésie), les endoscopies, les ponctions lombaires ou encore les otoplasties (chirurgie des oreilles décollées).
L’hypnose se pratique toujours en complément d’un traitement
Ensuite, on nous indique que l’hypnose ne résout pas des problèmes à elle-seule. On l’utilise ainsi avec des sédatifs ou des anesthésies locales, et les professionnels de santé de bien souligner que l’hypnose ne peut faire office de traitement. Elle revêt plutôt le rôle de complément à un traitement.
Des séances minimales de 45 minutes
Des addictions (tabac, alcool, jeu) peuvent être amoindries voire guéries par la pratique de l’hypnose. Dans le cas d’une personne ne pouvant se détacher de la cigarette, on va réduire sa dépendance psychologique au tabac en constituant des associations telles que tabac = dégoût, désir de respirer ou de se sentir libre. Il faut également que le patient soit animé d’une volonté de mettre fin à son addiction.
Si certains individus se laissent rapidement maîtriser par l’hypnose, une vraie séance ne dure généralement pas moins de 45 minutes. Mais n’étant pas réglementée par le Code de la santé publique, l’hypnose ne peut faire l’objet de remboursements par la Sécurité sociale. Enfin, pour éviter les mauvaises surprises, on nous conseille de se tourner en premier lieu vers « un professionnel de santé comme les médecins, les infirmières, les psychologues ou encore les psychiatres ».