Les hommes constitueraient le “sexe faible” selon une étude
Alors que pendant bien longtemps, les femmes ont été désignées telle le "sexe faible" et les hommes, le "sexe fort", une étude américaine tend à inverser les rôles.
En considérant uniquement le caractère biologique, la femme apparaît généralement comme plus frêle que l’homme. Un constat expliquant que la première soit presque instinctivement rangée dans la catégorie “sexe faible” et le second, dans le groupe du “sexe fort”.
Des chercheurs américains de l’Université de Duke de Caroline du Nord se sont livrés à une étude au terme de laquelle il est apparu que les représentants du sexe faible ne sont finalement pas ceux, ou en l’occurrence celles, que l’on pensait. Mais encore faut-il porter la question à un niveau supérieur.
“Sexe faible” : les hommes moins résistants en situations de crises
Car les travaux de ces scientifiques se sont portés sur la réaction d’hommes et de femmes en situations de crises il y a de cela plusieurs décennies. Plus exactement, ont été étudiés les taux de survie de populations ayant connu de tels contextes comme, le rapporte aufeminin.com, “les travailleurs et ex-esclaves à Trinidad et aux États-Unis au début des années 1800, les victimes de famine en Suède, en Irlande et en Ukraine aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles ou les Islandais affectés par les épidémies de rougeole de 1846 et 1882”.
Et il a été observé qu’à chaque situation, les femmes ont été le genre ayant survécu en plus grand nombre.
Les femmes gagnantes même en période de mortalité élevée
Et Virginia Zarulli, principale signataire de cette étude, de souligner que les femmes sont également le sexe à la plus longue espérance de vie, et ce même en période de forte mortalité. En 2012, une étude britannique révélait d’ailleurs que les courbes hommes et femmes allaient se recouper d’ici une trentaine d’années. C’est donc du côté masculin qu’une amélioration de six ans serait en train de se dessiner, pour finalement amener les deux sexes à espérer atteindre les 87 ans en 2030.