Hérault : une jeune femme renversée par un scooter, déjà deux retraits de permis pour le conducteur
Dans la nuit du vendredi à samedi derniers à Montpellier, dans l'Hérault, une femme de 24 ans a été fauchée par un scooter. La victime s'en sort avec trois jours d'ITT. Quant au conducteur, qui s'était déjà fait retirer son permis à deux reprises, il passera en COPJ.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 juillet dernier à Montpellier, dans l’Hérault. Deux jeunes femmes rentraient de soirée. Alors qu’elles empruntaient un passage piéton, l’une d’elles est restée en arrière pour une raison non précisée. Nos confrères du Métropolitain rapportent que cette seconde femme, âgée de 24 ans, a alors vu arriver sur elle un scooter.
Jeune femme percutée par un scooter : des jambes blessées et trois jours d’ITT
Le conducteur du deux-roues a klaxonné dans l’espoir que la jeune femme sorte à temps de sa trajectoire, mais le choc n’a pu être évité. Si la victime s’est retrouvée au sol, les dégâts observés sont toutefois relatifs. Présentant quelques blessures au niveau des jambes, elle s’est ainsi vu prescrire trois jours d’ITT.
Le conducteur était alcoolisé et n’avait pas d’assurance
Concernant la personne au guidon du scooter, on nous indique que c’est un homme âgé de 53 ans qui, au moment des faits, était alcoolisé (alcoolémie constatée d’un gramme par litre de sang). Il ne disposait pas d’assurance pour son scooter électrique, quand bien même celui-ci ne requérait pas de permis de conduire. Il aurait été difficile pour le quinquagénaire de faire autrement puisque après l’annulation de son permis en 1991 et un repassage de celui-ci, il l’avait une nouvelle fois perdu en 2000 et sans avoir visiblement retenté l’épreuve depuis. À chaque fois, il avait été mis en cause dans des infractions liées à une consommation d’alcool. Pour les récents faits, il est prévu qu’il fasse l’objet, en décembre prochain, d’une COPJ (Convocation par Officier de Polie Judiciaire) pour “blessures involontaires pour ITT de moins de 3 mois commis sous l’emprise d’un état alcoolique”.