Hérault : un an de prison ferme pour une fausse alerte à la bombe dans une école
Lundi, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné une femme d'une quarantaine d'années à un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir émis une fausse alerte à la bombe dans une école.
Les faits remontent à vendredi dernier et concernent un SMS reçu aux alentours de 13h30 par la gendarmerie. Le message annonçait l’explosion imminente d’une bombe au sein de l’école primaire de Colombiers, non loin de Béziers (Hérault). L’alerte a été prise très au sérieux et ce sont donc quelque 60 gendarmes, pompiers et démineurs qui se sont rendus sur place pour intervenir.
Nos confrères de France Bleu Hérault rapportent que les enseignants de l’établissement ont pris soin de ménager leurs élèves en faisant ainsi passer leur sortie improvisée vers le stade du village pour un exercice. Il a tout de même fallu attendre jusqu’à 17h00 pour que les autorités puissent garantir que l’école ne courait plus le moindre danger.
Fausse alerte à la bombe à Coulommiers : un couple interpellé le lendemain
Devant ce qui apparaissait telle une fausse alerte à la bombe, une enquête a été lancée afin d’en identifier les auteurs. Le lendemain de l’incident, un couple a été interpellé dans la commune voisine de Montady, une opération rendue possible grâce à la géolocalisation.
L’homme a été mis hors de cause en raison de son illettrisme, qui ne pouvait ainsi lui permettre de rédiger le SMS. Son épouse a finalement reconnu avoir envoyé le fameux message aux gendarmes.
L’euro symbolique accordé aux enseignants
Lundi, cette femme d’une quarantaine d’années comparaissait devant le tribunal correctionnel de Béziers. Lequel l’a condamnée à une peine d’un an de prison ferme avec mandat de dépôt. Les enseignants, partie civile dans cette affaire, recevront un euro symbolique comme ils l’avaient souhaité.
Pour avoir été dérangés sans motif valable, une indemnisation des pompiers à hauteur de 2.030 euros a elle aussi été décidée par le tribunal. Ce n’est toutefois qu’au mois de mars prochain que seront examinés les droits sur intérêts civils de la commune de Colombiers.