Hauts-de-Seine : un infirmier de l’hôpital américain de Neuilly accusé de viol par une patiente
Une femme de 32 ans admise en février dernier à l'hôpital américain de Neuilly affirme y avoir été violée dans la nuit par un infirmier. Le suspect, un homme de 49 ans déjà condamné pour agression sexuelle, a depuis été mis en examen.
Les faits remontent en février dernier. Le 1er de ce mois-là, une femme de 32 ans souffrant notamment d’épilepsie est admise à l’hôpital américain de Neuilly (Hauts-de-Seine). Elle est alors soumise à un lourd traitement la contraignant à passer quelques nuits dans l’établissement.
Le Parisien, qui révèle l’information, ajoute que chaque soir, un infirmier de garde se rend dans la chambre de cette patiente pour s’assurer que cette dernière prend bien ses médicaments. Mais le dimanche 4 février au soir, ce début de routine va se voir perturbé.
Admise à l’hôpital pour une épilepsie, elle affirme avoir été violée dans la nuit
Quand l’infirmier pénètre dans la chambre, la patiente se trouve avec son compagnon. Celui-ci prend congé vers 22h00, et de laisser la trentenaire endormie. Quelque temps plus tard, la patiente est à moitié éveillée, ce qui lui permet d’entendre que l’infirmier s’adresse à elle, mais sans pouvoir distinguer ses paroles.
Elle sent également des mains se poser sur elle, avant d’être interpellée, dans sa torpeur, par des signaux l’alertant d’une apparente relation sexuelle. Le traitement médicamenteux l’empêche de réagir. Mais à son réveil, son bas-ventre lui fait mal, et le souvenir d’une relation sexuelle forcée s’impose à elle. La patiente met ces sensations sur le compte des médicaments, mais la réception d’un SMS à l’expéditeur inconnu et lui disant « Désolé ma belle » va ajouter à son trouble.
L’infirmier suspecté déjà condamné pour agression sexuelle
C’est après avoir obtenu confirmation de la part du médecin qui la suit que son traitement ne provoque aucune hallucination que la femme prend conscience qu’elle a été violée. Et de décider de porter plainte en conséquence. Il va s’avérer que le SMS avait effectivement été envoyé par le téléphone de l’infirmier, et ce dernier d’avoir au passage été précédemment condamné pour una agression sexuelle commise il y a sept ans sur personne vulnérable.
Cet homme de 49 ans a été arrêté à son domicile. Il récuse les accusations de viol et prétend même que c’est la patiente qui lui aurait fait des avances. Une source proche du dossier mentionne toutefois la découverte de « traces de sperme » dont l’origine devrait être prochainement connue. L’infirmier a été mis en examen le 14 février pour viol.
Le porte-parole de l’hôpital a fait savoir que cet infirmier ne fait désormais plus partie de l’établissement : « Lorsque l’hôpital a eu connaissance des accusations extrêmement graves portées à l’encontre d’un de ses salariés et de l’enquête de police, il a immédiatement mis à pied à titre conservatoire le salarié mis en cause, puis a procédé à son licenciement ».