Grèce : suspectée du meurtre de sa fille, elle est désormais accusé de triple infanticide
Déjà poursuivie pour avoir mortellement empoisonné sa fille aînée, une infirmière grecque est désormais accusée de triple infanticide.
Fin janvier en Grèce, une petite fille qui avait fait l’objet de plusieurs hospitalisations s’était éteinte à l’âge de 9 ans. L’autopsie ainsi que des analyses toxicologiques avaient révélé la présence de kétamine dans l’organisme de la fillette. Comme rapporté par le site du Parisien, il s’agit là d’un anesthésiant vétérinaire également utilisé sur l’être humain dans certains pays. Cette découverte avait conduit à ce que la mère de l’enfant, une infirmière de 33 ans originaire de Patras, dans le Péloponnèse (ouest), soit inculpée pour “homicide volontaire”.
Accusée d’avoir mortellement empoisonné sa fille, une infirmière grecque nie
La trentenaire, qui vivait séparée de son mari depuis un an, avait ensuite été placée en détention provisoire en avril dernier dans une prison de haute sécurité de la banlieue d’Athènes. Auprès des enquêteurs, elle a toujours nié les accusations formulées à son encontre. Les investigations ont toutefois progressé sans les aveux de la suspecte, car lundi, les procureurs d’Athènes en charge du dossier ont annoncé que la mère de famille est désormais également poursuivie pour les meurtres de ses deux autres enfants.
Les décès eux aussi suspects de deux fillettes de 3 ans et 6 mois
L’enquête judiciaire met donc maintenant en cause la trentenaire dans la mort de ses deux autres filles, la première étant décédée à l’été 2019 à l’âge de 3 ans et la seconde en mars 2021 à 6 mois. Les médecins légistes ont ainsi récemment rendu un rapport dans lequel ils attestent que ces deux enfants ne sont pas mortes de causes naturelles, mais d’asphyxies.