Grasse : ils perforent les murs de 8 cellules pour aller agresser un autre détenu
Des détenus de la prison de Grasse ont perforé les murs de huit cellules pour aller agresser un autre prisonnier, lequel a été retrouvé vendredi dernier le visage tuméfié. Ses jours ne sont pas en danger.
Ce sont des détenus visiblement très motivés qui, dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 mai, ont perforé les murs de pas moins de huit cellules pour aller passer à tabac un autre prisonnier. Les faits se sont produits dans la prison de Grasse.
Nos confrères de RTL.fr rapportent que vendredi matin, la victime a été retrouvée le visage tuméfié. Une source proche du dossier a indiqué mercredi que “le service du matin a trouvé le mineur sur son lit, le visage tuméfié et il y avait un trou énorme dans le mur qui le séparait de la cellule d’à côté. Ils se sont aperçus que les murs avaient été perforés sur les huit cellules voisines”.
Ils passent à tabac un détenu mineur à la prison de Grasse
La source ajoute que cette manœuvre apparaît avoir été quelque peu réfléchie, d’autant plus que les surveillants qui assuraient des rondes de nuit auraient pu la remarquer : “Le premier à avoir creusé s’est aidé d’un poteau de douche préalablement descellé pour ramper dans la cellule suivante et ainsi de suite. Les murs n’étaient pas solides, on s’est aperçu, dix centimètres de parpaing”.
Des blessures superficielles
Sans que l’on sache si l’intention des agresseurs était d’attenter à la vie de leur victime ou de simplement lui faire mal, toujours est-il que ses blessures restent légères. “La victime s’en sort fort heureusement seulement avec des points de suture. Les surveillants le savaient menacé pour des raisons qu’on ignore et ils ne l’envoyaient pas à la promenade avec les autres”, a ainsi poursuivi la source.
Deux enquêtes ont été ouvertes pour établir les circonstances précises des faits, une administrative et une judiciaire. BFMTV.COM nous informe que deux suspects ont été transférés dans un autre établissement pénitentiaire, et cinq autres d’être depuis passés en audience disciplinaire. Il s’agirait là de l’ensemble des agresseurs.