Grande-Bretagne : le chirurgien gravait ses initiales au laser sur les organes de ses patients
Le praticien a plaidé coupable lors de son procès dont le verdict sera rendu en janvier prochain.
Si les plus grands artistes signent leurs œuvres, ce chirurgien britannique semble être allé un peu trop loin dans la mégalomanie. En effet, ce dernier a reconnu devant la justice avoir gravé ses initiales sur le foie de deux patients qui, bien entendu, n’avaient pas donné leur consentement pour un tel acte.
Un « tatouage » au laser
Cette histoire à peine croyable a été révélée par nos confrères britanniques du Daily Telegraph. Simon Bramhall, chirurgien à l’hôpital Queen Elizabeth de Birmingham de 53 ans, comparaissait donc devant le tribunal après avoir été accusé d’avoir gravé ses initiales sur le foie d’au moins deux de ses patients en 2013.
Des marques indélébiles, découvertes par une autre équipe de chirurgiens sur l’une des victimes lors d’une opération de suivi. Les praticiens avaient en effet découvert avec stupeur les lettres « SB » inscrites à l’aide d’un laser au gaz argon utilisé en chirurgie pour cautériser les plaies.
Le chirurgien plaide coupable
Devant le juge, le médecin a reconnu sa culpabilité dans une affaire décrite comme « hors du commun et complexe » par le procureur qui évoque un cas « sans précédent légal dans le droit pénal ».
Pour l’accusation, l’acte nécessitait une telle concentration qu’il ne pouvait pas être autre que « délibéré et conscient ». Une accusation qui pointe également du doigt les collègues du chirurgien qui devaient forcément se trouver sur place lors des faits. En attendant, le praticien a obtenu d’être maintenu en liberté sans caution jusqu’au verdict de la cour prévu le 12 janvier prochain.