Le gouvernement autorise l’abattage de 40 loups par an
Après de longues semaines de discussion, le quota d’abattage de loups pour la période 2017-2018 a été fixé par arrêté interministériel.
Nicolas Hulot a obtenu gain de cause sur le dossier des pesticides néonicotinoïdes, mais concernant le loup, il n’a pas pu en faire autant. Le gouvernement vient de publier au Journal Officiel le quota de loups qu’il sera possible d’abattre pour la période 2017-2018 en France. Au total, 40 animaux pourront être « prélevés ».
4 prélèvements de plus
C’est donc la fin d’un long bras de fer entre le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert et le ministre de la Transition écologique et solidaire qui ont tous deux signé cet arrêté interministériel fixant « le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018 ».
Ce sont donc 40 loups qui pourront être abattus sur cet exercice contre 36 lors de la période précédente qui avait cependant « bénéficié » de deux arrêtés permettant le prélèvement de 4 loups supplémentaires portant le nombre d’animaux prélevés à 40.
Désaccord profond
Depuis le 1er juillet et la date légale de fin de l’arrêté précédent, le tir de loup était interdit en France. Il aura fallu plusieurs semaines aux deux ministères pour se mettre d’accord sur le nombre de loups pouvant être abattus et sur les modalités de ces abattages. Il faut en effet trouver le point d’équilibre entre conservation de l’espèce et protection des troupeaux.
Notons qu’à partir de 32 loups prélevés en cet exercice 2016-2017, il ne sera possible du tuer un loup qu’en cas de « défense »possibles pour les éleveurs lors d’une attaque de troupeau. Sur 2016-2017, plus de 8 000 têtes de bétail auraient été tuées dans des attaques attribuées au loup en France.