Google teste son service de covoiturage avec Waze en Israël
Google expérimente actuellement en Israël, sur un échantillon restreint d'utilisateurs, un service de covoiturage basé sur Waze et baptisé RideWith. Un service qui pourrait changer les habitudes de déplacements.
Alors qu’en France, nous sommes en pleine guerre entre les services de VTC (Uber en tête) et les taxis traditionnels, d’autres géants du web cherchent à révolutionner notre manière de nous déplacer.
C’est notamment le cas de Google qui outre son projet de véhicule autonome, développe son propre service de cartographie et de navigation depuis le rachat de la startup israélienne Waze. La firme de Mountain View va profiter de cette alliance pour créer son propre service de covoiturage.
Le covoiturage made in Google
Google vient donc de lancer la phase de test d’une nouvelle application baptisée RideWith en Israël. Le but est de cartographier les routes empruntées fréquemment par les conducteurs utilisant le service afin de proposer une liste à des « covoyageurs » potentiels grâce à l’algorithme de l’application.
Comme le veut le principe du covoiturage, le service permet d’effectuer un trajet domicile-travail dans un seul véhicule. Le conducteur reçoit un dédommagement pour les frais de transport qui n’est en aucun cas un salaire. Les passagers de leur côté entrent une adresse de départ et l’heure à laquelle ils souhaitent partir et Ridewith propose le conducteur adéquat en fonction des critères enregistrés.
Bêta test en Israël
Pour le moment, le service est en phase de test auprès d’un échantillon d’utilisateurs restreint en Israël. Un choix qui n’est pas anodin, car outre le fait que Waze ait été développé à Tel-Aviv, la population du pays est déjà habituée au covoiturage avec le « sherout », un système de taxi collectif.
The carpooling service by Google's Waze just went live. It's called RideWith. https://t.co/3BBdoDI9Rx pic.twitter.com/UzoZjkiAQM
— Orr Hirschauge (@orr_hirsch) July 6, 2015
Reste à voir si Google sortira un jour ce service à l’ensemble des pays du monde. Auquel cas, des entreprises comme BlaBlaCar ou IDVroom pourraient avoir du souci à se faire !