Gironde : Condamné pour avoir déposé un gâteau au cannabis dans la salle de pause
L’homme ne voulait pas jeter le gâteau au cannabis qu’il ne pouvait pas finir de manger.
Il pensait faire une bonne blague, mais ses collègues n’étaient apparemment pas dans le même état d’esprit. Le tribunal de Bordeaux vient de condamner un homme qui avait fait manger un « space cake » à ses collègues à leur insu. Certaines personnes ont été prises de malaises.
Le gâteau déposé en salle de pause
Selon nos confrères de Sud-Ouest qui relaient le jugement, les faits remontent à février dernier dans une grande surface de bricolage de Biganos (Gironde). L’employé en question était venu déposer discrètement son fondant au chocolat au cannabis dans la salle de pause des employés.
Intrigués par le gâteau mystérieux, trois gourmands se sont laissés tenter sans se douter que la recette n’était pas très conventionnelle. Très rapidement, les premiers effets se font sentir et deux employées feront un malaise pendant que le troisième se sentait patraque. Les soupçons se tournent rapidement vers le gâteau et après analyse, des traces de cannabis seront retrouvées. Les deux collègues les plus intoxiquées décident alors de porter plainte.
Il ne voulait pas jeter son gâteau
L’auteur des faits finira par avouer et se fera licencier pour faute grave dans la foulée alors qu’il travaillait dans l’entreprise depuis plusieurs années. Il faisait même partie du comité d’entreprise.
Comme excuse, il invoquera le fait qu’il voulait juste faire une bonne blague et qu’il ne voulait pas mettre son space cake préparé quelques jours plus tôt pour un séjour au ski à la poubelle.
L’homme, déjà condamné pour homicide involontaire à la suite d’un accident de la route sous l’influence de stupéfiants il y a quelques années, continuait à consommer régulièrement du cannabis.
Pendant le jugement, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis. L’homme sera finalement reconnu coupable « d’administration de substance nuisible avec préméditation », de « mise en danger de la vie d’autrui » et de « détention non autorisée de stupéfiants ». Il a écopé de 60 jours-amendes à 10 euros et devra également verser 500 euros pour préjudice moral à ses deux collègues qui s’étaient constituées parties civiles.
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