Gilles Bouleau : « Si le public regarde la grand-messe du JT, c’est parce qu’il existe une très bonne raison »
Interviewé dans TVmag, le présentateur du journal télévisé de TF1 a évoqué la "grand-messe du JT" qu'il présente chaque soir et Gilles Bouleau croit plus que jamais à l’avenir du journal télévisé.
Journaliste et reporter à TF1 et LCI durant plusieurs années, Gilles Bouleau a passé dix ans à l’étranger comme correspondant à Londres puis Washington. Propulsé en juin 2012 à la tête du JT suite à la démission de Laurence Ferrari, le journaliste reste passionné par son métier.
Je suis convaincu que les JT sont quasi éternels
Merci à tous et bravo à mon camarade @pernautjp et à toute la rédaction @TF1LeJT
A ce soir #LE20H https://t.co/RJdEHdimCa— Gilles Bouleau (@GillesBouleau) January 9, 2018
Pour Gilles Bouleau, les journaux télévisés n’ont aucune crainte à avoir quant à leur nécessité : « Je suis convaincu que les JT sont quasi éternels. Par rapport à nos grands-parents, nous sommes la première génération à vivre dans une surabondance, voire un chaos d’informations. On reçoit toute la journée des stimulus sur nos smartphones, on regarde les chaînes d’info, on écoute la radio… Cela rend le JT indispensable pour délivrer des nouvelles vérifiées, authentifiées, dans cet océan informatif où le JT agit comme une boussole« , détaille le présentateur.
Les chaînes d’info nous ont forcés à être clairs avec nous-mêmes
Sur la concurrence notamment des chaînes d’info, Gilles Bouleau explique qu’elles ont permis de pousser la qualité vers le haut : « Elles nous ont forcés à être clairs avec nous-mêmes. Pourquoi regarder un journal de 20 heures si on a aussi bien sur une chaîne info? La grand-messe du JT n’est pas obligatoire et personne n’est obligé de brider sa vie sociale pour la regarder. Donc, si le public la regarde, c’est parce qu’il existe une très bonne raison : la rédaction de TF1« , affirme Gilles Bouleau.
Curieux, le présentateur du JT de la Une admet regarder tous les JT de ses confrères : « Je regardais beaucoup le journal de David Pujadas et aussi celui de Laurent Delahousse ; quant à Anne-Sophie Lapix , c’est une très bonne journaliste qui a été à une très bonne école (celle d’LCI)« .