La gastro-entérite fait son retour en France
Bonne nouvelle... La gastro-entérite est en train de gagner du terrain en France. Le seuil épidémiologique est d’ores et déjà dépassé dans certaines régions.
Avec les vœux de la nouvelle année, il y a une autre tradition à laquelle on aimerait bien échapper, le retour de la gastro-entérite ! Comme souvent, l’épidémie débarque pour le début de l’année et certaines régions ont d’ores et déjà dépassé le seuil endémique. L’occasion de rappeler les principes de précaution pour se prémunir de la maladie !
La gastro moins sévère cette année ?
Selon les données de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) et du réseau Sentinelle, le nombre de consultations pour des cas de gastro-entérite est en forte augmentation depuis le 28 décembre. Si le nombre de consultations pour diarrhées aiguës au niveau national a été de 157 cas pour 100.000 habitants lors de la semaine du 28 décembre au 3 janvier, dans trois régions de France, on a déjà déposé le seuil épidémique fixé à 207 cas pour 100.000 habitants.
Ainsi, le nombre de consultations a atteint 297 cas en Alsace, 284 en Languedoc-Roussillon et 277 dans le Centre. Pour autant, le InVS se veut confiant et cette année, l’épidémie devrait être assez contenue, car la gastro-entérite de 2016 semble moins virulente que prévu. Très peu d’hospitalisations ont en effet été recensées pour le moment.
La grippe se fait attendre
Si tout le monde connaît les symptômes plutôt gênants de la maladie, un petit rappel ne fait pas de mal. La gastro-entérite se manifeste par des diarrhées aigües et parfois des vomissements accompagnés d’une légère fièvre. Généralement, la maladie est assez fulgurante et dure entre 1 et 3 jours. Le risque est une sévère déshydratation si le patient ne prend pas le soin de boire régulièrement. Pour éviter la contamination, l’un des gestes élémentaires est de se laver fréquemment les mains, d’autant plus si une personne de votre entourage est déjà malade.
L’InVS a également annoncé que la grippe hivernale se faisait encore attendre cette année. Seulement 38 cas pour 100.000 habitants à l’échelle nationale pour un seuil épidémique estimé à 176 cas pour 100.000 habitants. Un retard qui s’explique par la douceur exceptionnelle rencontrée ces dernières semaines.