Un garçon de 12 ans découvert dans le tableau de bord d’une voiture
La Guardia Civil a récemment eu la surprise de découvrir, lors d'un contrôle routier, qu'un garçon de 12 ans se trouvait dans la tableau de bord du véhicule. L'enfant a été pris en charge médicalement et le conducteur de la voiture arrêté.
La découverte a eu beau apparaître difficile à croire, la Guardia Civil n’a toutefois pu que se rendre à l’évidence : un garçon âgé de 12 ans était bien logé dans le tableau de bord d’une voiture récemment contrôlée à la frontière entre le Maroc et Melilla.
Selon les informations rapportées par El Periódico (en espagnol), dans un premier temps, rien ne laissait présager d’une telle surprise. Le contrôle concernait un véhicule immatriculé au Maroc, une BMW X5, et conduite par un résident du Royaume. Vient alors le moment où le Guardia Civil se sert d’un appareil lui permettant de mesurer la fréquence des battements cardiaques.
Un garçon de 12 ans découvert transpirant dans le tableau de bord d’un Marocain
Ce n’est toutefois pas l’activité cardiaque du chauffeur de 65 ans qui va interpeler les policiers, mais celle détectée vers le tableau de bord. Un membre de la Guardia Civil se risque alors à glisser sa main derrière, et c’est à ce moment-là qu’il se rend compte que le sexagénaire marocain n’est pas le seul occupant à bord.
A ainsi été découvert un garçon de 12 ans transpirant, désorienté et dont la respiration semblait agitée.
Guardia Civil #Melilla detiene a un traficante de personas que llevaba a un niño de doce años encerrado en el salpicadero del cochehttps://t.co/w2hOkXaZpg
— Guardia Civil (@guardiacivil) December 10, 2017
Le possible passeur arrêté
L’enfant, dont on nous dit qu’il est originaire de Guinée-Conakry, a reçu une prise en charge médicale avant d’être conduit dans un centre de mineurs de Melilla. Au vu des éléments communiqués, le garçon est vraisemblablement un mineur, et le conducteur de la voiture serait quant à lui un passeur. L’homme a été arrêté.
Un porte-parole du Commandement de Melilla a déclaré que les mafias ne reculent devant aucun moyen “dans leur recherche de nouveaux ‘modus operandi’ avec le but unique et méprisable de faire du trafic d’êtres humains en échange de profits économiques, avec le recours dans ce cas à des véhicules haut de gamme afin de ne pas semer la suspicion et ainsi tromper les gardes civils en service”.