Galeries Lafayette : Les syndicats ne signent pas l’accord d’ouverture le dimanche
Les syndicats ont refusé de signer l’accord sur l’ouverture des Grands Magasins parisiens du boulevard Haussman le dimanche. La porte n’est pas fermée définitivement pour autant.
Si la porte n’est pas claquée définitivement, le coup est assez rude pour la direction des Grands Magasins du boulevard Haussmann. L’ouverture le dimanche des Galeries Lafayette n’est toujours pas à l’ordre du jour, car elle vient d’être refusée par les principaux syndicats. Les négociations ne sont pas terminées pour autant et le projet va continuer à être discuté.
Pas d’ouverture le dimanche pour les Galeries Lafayettes
Alors que les tractations durent depuis l’instauration de la Loi Macron, la direction des Grands Magasins avait jusqu’à hier 17 heures pour obtenir l’accord des syndicats de groupe. Pour pouvoir ouvrir le dimanche, il fallait recueillir 30 % des voix aux élections professionnelles.
Après des négociations jusqu’au dernier moment les représentants de la CFE-CGC (27 % des voix) ont fini par refuser de signer, entraînant la défection de la CFTC (10 %). Finalement, aucun syndicat n’a donc signé l’accord d’ouverture le dimanche selon l’Express.
Tenter de convaincre les syndicats
Cet échec n’était pas vraiment prévu par la direction de l’établissement qui pensait avoir reçu un accueil favorable à sa proposition d’ouvrir sept dimanches par an, payés double et compensés par un jour de récupération. Il va falloir revenir avec un accord plus convaincant pour s’attirer les faveurs des organisations syndicales. Selon les délégués syndicaux, les négociations devraient reprendre rapidement et la porte n’est pas fermée pour l’ouverture le dimanche, les syndicats voulant lever les incertitudes sur les horaires d’ouverture et sur les personnels concernés par les astreintes dominicales.
La direction des Galeries Lafayette avait pour espoir de profiter de la Loi Macron pour ouvrir le dimanche et ainsi, compenser les pertes liées à la baisse de fréquentation dans les grands magasins parisiens à la suite des attentats du 13 novembre.