Francis Cabrel : “L’argent que j’ai gagné ça a toujours été encombrant, gênant…”
Dimanche soir, Francis Cabrel était l’invité de luxe du 20 heures de France 2 et de Laurent Delahousse. Dès la fin de la semaine, le chanteur sortira son quatorzième album.
En promotion pour la sortie très attendue de son quatorzième album intitulé “À l’Aube revenant”, l’Astaffortais Francis Cabrel a répondu au journaliste de France 2, Laurent Delahousse. Son tout premier titre “Te ressembler”, rend hommage à son père qui a eu une carrière d’ouvrier : “Mon père a connu la rudesse de la vie. Je culpabilise tous les jours d’avoir une vie trop simple, facile, prendre une guitare, s’amuser dans un coin. Un cahier, un crayon, c’est exactement l’opposé de la vie qu’il a eu. Toujours travailler, des efforts physiques, des horaires impossibles… L’argent gagné ça a toujours été encombrant… J’en parle pas facilement d’ailleurs et je culpabilise tous les jours…“.
J’ai accepté d’avoir le droit au bonheur
S’il culpabilise, Francis Cabrel a enfin réussi à accepter sa réussite : “Oui, aujourd’hui j’accepte d’avoir le droit au bonheur mais de toute façon, ma nature était comme ça. Je n’ai pas ‘lutté contre’, mais j’étais embarqué dans une histoire qui était trop facile pour moi, et trop difficile pour les gens qui m’avaient précédé, en réalité“, affirme l’interprète de ‘Je l’aime à mourir’ qui est également revenu sur sa rareté dans les médias : “En fait, c’est du temps que je prends pour m’appliquer à faire des chansons et lorsque je réapparais, j’ai l’impression d’avoir fait un maximum pour eux, pour ne pas les décevoir. J’avais tenté de faire connaître mes chansons sans me faire connaître moi-même donc c’est un peu compliqué à trouver l’équilibre entre le trop, le pas assez...”, a indiqué en toute humilité Francis Cabrel.