Pour les footballeurs, le risque de développer une maladie du cerveau serait plus important
Oui, le football est un sport moins risqué pour le cerveu, a priori, que la boxe. En cause, les "impacts répétitifs non commotionnels".
Des chercheurs de l’Institut de neurologie de l’University College de Londres mettent en garde sur les risques, chez les footballeurs professionnels, de contracter une maladie du cerveau pouvant provoquer une démence.
L’étude, parue ce jour dans la revue Acta Neuropoathologica, se base sur 14 anciens foorballeurs, dont 1 amateur, atteints de démences et hospitalisés au Royaume-Uni, dans la période 1980-2010.
L’encéphalopathie traumatique chronique en cause
Six autopsies ont été réalisées afin de mener à bien l’étude. Sur ce total, Quatre ont montré des signes d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), que l’on peut aussi retrouver parmi les boxeurs ou les footballeurs américains.
Le Dr Helen Ling, qui a dirigé les recherches, alerte : “Il y a un besoin urgent d’identifier ces risques. Une étude de grande échelle est indispensable et la coopération des organisations professionnelles, de la Fédération anglaise et de la Fifa sera nécessaire”.
Des chocs moins violents qu’avec la boxe, mais répétés
En comparaison avec des sports où les contacts sont une constance, le football peut sembler moins sujet à risque. Pour autant, ce sont les “impacts répétitifs non commotionnels” qui sont ici pointés du doigt.
Mais que celles et ceux d’entre vous qui lisez cet article et qui tapez la balle entre mais le dimanche se rassurent; pas d’inquiétude, les chercheurs estimant les risques “extrêmement faibles”.