Foie gras : un plat de Noël consommé par 95% des Français
À l'occasion de l'arrivée imminente des fêtes de fin d'année, faisons le point sur l'un des plats privilégiés par une majorité de Français en période de Noël : le foie gras.
Noël se rapproche, et avec lui, la vraisemblable promesse d’un repas de choix. Pour 66,3% de Français interrogés dans le cadre d’un sondage mené par l’institut BVA, le plat assuré de se trouver sur la table en ce jour sera le foie gras. Ce dernier est suivi par les coquilles Saint-Jacques (48,4%), le saumon (37,4%), le chapon (30,4%) et les fruits de mer (16,6%). La dinde ne récolte pour sa part que 16,6% des suffrages.
Cet apparent plébiscite du foie gras a amené nos confrères de Sud Ouest à rappeler, ou plus simplement à informer sur ce que représente cet aliment au sein de l’Hexagone et même au-delà. Au travers notamment de chiffres révélateurs de la situation du foie gras en 2014. On apprend pour commencer que la production mondiale de foie gras cru est estimée à quelque 25.000 tonnes.
Repas de Noël : le foie gras plébiscité par les Français devant les coquilles Saint-Jacques
La France apparaît d’ailleurs comme le premier pays producteur de foie gras, avec 19.608 tonnes produites incluant 97 % de foie gras de canard. L’industrie française du foie gras pèse plus ou moins 2 milliards d’euros, un secteur y générant 30.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects. La production du Grand Sud-Ouest constitue au passage à elle seule 75% de la production nationale.
Le foie gras de canard largement devant le foie gras d’oie
Une large majorité de Français (95%) se dit consommatrice de foie gras, une préférence qui tend à s’affirmer un peu plus en 2015 avec une augmentation de 2,5%, par rapport à l’an passé, des achats des ménages en grande et moyenne surface. La grande distribution est quant à elle concernée à 83,6%. Le marché s’articule essentiellement autour du foie gras de canard (95,4%), ne laissant ainsi que quelques miettes au foie gras d’oie (4,5%). Il apparaît enfin que le foie gras se veut meilleur cru, avec une dégustation appelée à être plus efficace à température ambiante plutôt que froide.