Floride : elle injectait du ciment dans les fesses, joues et lèvres des patientes
En Floride, un faux médecin « transgenre » injectait un mélange dans les fesses, joues et lèvres des victimes.
Cette femme était un faux médecin qui réalisait des injections dans les chambres d’hôtel. Elle a été condamnée selon le Daily Mail à un an de prison, car elle a été reconnue coupable. Ron Oneal Morris est âgée de 32 ans et, comme le montre la photo fournie par la police de Miami, elle s’injectait elle-même ses mixtures à base de ciment. Lors de son audition, elle avait plaidé coupable pour la pratique illégale de la médecine. Le 24 octobre dernier, elle a donc été condamnée pour ce chef d’accusation, mais elle devra bientôt répondre de la mort d’une de ses patientes. L’affaire a commencé en 2011, la police de Miami découvre grâce à une femme que ce faux médecin était très dangereux.
De l’huile, du ciment et de la colle
Morris avait procédé à plusieurs injections en mai 2010 et la mixture était composée de ciment, d’huile et de colle. Depuis, de nombreuses personnes se sont fait connaître et près de 30 victimes ont été référencées aux États-Unis. Elles ont présenté des réclamations et le reportage du Daily Mail montre l’une d’entre elles. Les procureurs ont précisé que les opérations avaient été bâclées et les substances utilisées nocives. Ces dernières n’ont pas été déterminées avec précision, Oneal Ron Morris aurait donc pu utiliser autre chose que de la colle, du ciment et de l’huile. Aujourd’hui, deux femmes sont malades et d’autres sont défigurées. L’une des victimes a révélé les conditions dans lesquelles elle a obtenu les injections.
D’autres victimes ?
La patiente a précisé aux procureurs qu’elle avait payé 700 dollars pour une série de 12 injections au lieu des 1 000 dollars demandés. Lors de son rendez-vous, elle a constaté que le faux médecin utilisait une seringue, un tuyau noir et un tube de Super Glue. Lorsqu’elle a commencé à poser des questions, le faux médecin lui a demandé de ne pas regarder. Cette victime a ensuite été hospitalisée, car elle souffrait de nombreux abcès. Elle a également été atteinte par une infection staphylococcique. Le nombre de victimes pourrait être plus important selon la police, elles refuseraient de se manifester par honte que l’on découvre leur visage.