Fleur Pellerin : adieu la fonction publique, bonjour le monde de l’entreprise
L'ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin a décidé de se retirer de la fonction publique pour créer son entreprise. Au travers de cette dernière, il sera question de soutenir les investissements coréens effectués en France dans le secteur des nouvelles technologies.
Il lui était possible, certes non sans difficultés, de débuter cette nouvelle aventure en demeurant dans la fonction publique. Elle aura préféré la quitter par souci d’éthique. L’ex-ministre de la Culture Fleur Pellerin a ainsi opté pour cette démarche pour créer son entreprise en toute transparence.
Nos confrères du JDD, qui rapportent l’information, ajoutent que la structure de Mme Pellerin, répondant au nom de “Korelya”, aura pour but de soutenir les investissements coréens effectués en France dans le secteur des nouvelles technologies.
Korelya, l’entreprise de Pellerin dans les nouvelles technologies
L’ancienne ministre a ainsi fait parvenir à François Hollande un courrier dans lequel elle lui signifie son intention de ne plus jouir des avantages découlant de son statut, et ce afin que la collectivité n’ait pas à supporter “le prix de sa tranquillité”.
Précisons en effet que si Fleur Pellerin devait rencontrer l’échec avec Korelya, sa démission de la fonction publique l’empêcherait de retrouver la Cour des comptes. Sa requête a en tout cas été validée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique, dont le rôle est de confirmer l’absence de tout conflit d’intérêt pour les fonctionnaires partant dans le privé.
L’ex-ministre n’excluait “rien” en février
En février dernier, alors qu’un nouveau remaniement ministériel l’avait évincée du second gouvernement de Manuel Valls, la haute fonctionnaire ne s’était fermée aucune porte quant à son avenir : “Je voulais faire mes preuves comme ministre. Pour l’avenir, je n’exclus rien”.
Des projets qui étaient appelés à être assez rapidement communiqués, Fleur Pellerin ayant alors assuré “une initiative dans les prochaines semaines” et “ne pas pouvoir imaginer une seconde ne pas jouer un rôle dans le destin de ce pays”. Pour rappel, elle aura été remplacée au gouvernement par Audrey Azoulay, précédemment nommée en septembre 2014 par François Hollande conseillère culture et communication.