Finistère : un boulanger tué par balle, son épouse blessée mais “hors de danger”
Dans la nuit de mercredi à jeudi à Plonévez-du-Faou, dans le Finistère, un boulanger-pâtissier de 42 ans a été tué par balle et son épouse de 25 ans blessée, elle aussi par balle. L'auteur des tirs est actuellement recherché.
Les faits se sont produits dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 août à Plonévez-du-Faou, dans le Finistère. Il est peu avant minuit et un couple de boulangers, un homme de 42 ans et son épouse de 25 ans, s’apprête à partir travailler.
C’est alors que tous deux sont la cible de deux tirs de fusil. Le quadragénaire est tué par l’un d’eux, et sa compagne d’être blessée par une autre balle. Conduite au CHU de Brest, “son pronostic vital n’est pas engagé”, précise une source proche du dossier citée par Ouest-France. Les secours et les enquêteurs ont pu entendre cette femme mercredi soir avant son hospitalisation, et le maire de Plonévez-du-Faou Guy Rannou a confirmé qu’elle était “hors de danger”.
Couple de boulangers ciblé par des tirs de fusil : un lourd dispositif de secours établi
L’enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Châteaulin. Lesquels se sont donc rendus sur place de même que la section de recherches de Rennes et huit gendarmes mobiles de Crozon, et ce dans le déploiement d’un lourd dispositif de secours.
Dans la matinée, ils étaient une quinzaine de militaires, incluant des techniciens en identification criminelle. Une source souligne la présence, à leurs côtés, d’une équipe cynophile “afin de compléter les recherches en traces et indices laissés sur les lieux”. Le parquet de Quimper a fait savoir qu’une autopsie des corps doit avoir lieu vendredi.
Pas d’interpellation mais une personne recherchée
Et si aucune interpellation n’avait encore été opérée jeudi matin, une source proche de l’enquête assure que “ce n’est ni du terrorisme, ni l’œuvre d’un tireur déséquilibré”. Et le maire de la commune d’indiquer qu’“une troisième personne est recherchée”.
L’élu se souvient d’un couple “discret” qui n’avait “jamais fait parler” de lui. Des voisins ayant longtemps côtoyé les victimes appuient ces propos : “Ces deux personnes étaient très discrètes.”