Finistère : après s’être échappé de l’abattoir, un taureau abattu par la police
Lundi en fin de matinée dans le Finistère, un taureau qui s'était échappé de l'abattoir a été abattu au fusil d'assaut par la police. L'animal, présenté comme particulièrement énervé, risquait ainsi de charger.
Les faits ont eu lieu en tout début de semaine dans le Finistère. Lundi en fin de matinée, un taureau a été vu sur la route nationale 165. Le bovin, âgé de 2 ans et pesant 600 kilos, s’était échappé d’un abattoir localisé à Quimper.
Pour permettre aux autorités compétentes de capturer l’animal, la direction interdépartementale des routes de l’Ouest a fait interrompre la circulation dans les deux sens et ce durant une vingtaine de minutes, rapporte RTL.fr. Huit policiers et un vétérinaire ont été mobilisés pour intervenir auprès du taureau.
Taureau vu sur la RN 165 : une circulation interrompue
Dans un premier temps, il a été demandé à un chasseur qui passait par là de se servir de sa carabine pour immobiliser le bovin. Devant l’inefficacité de cette arme dans un tel contexte, les forces de l’ordre ont pris le relais à l’aide d’un fusil d’assaut. Il aura fallu un total de dix balles de 5.56 mm pour abattre l’animal alors en fuite.
Recours au fusil d’assaut pour la police
Auprès de nos confrères du Télégramme, le commandant Louarn explique les circonstances de l’intervention : “C’est le vétérinaire de l’abattoir qui nous a alertés sur le comportement du taurillon, le signalant comme très énervé, avec des signes précurseurs de charge à venir. Estimant que l’on ne pouvait pas le récupérer vivant, c’est lui qui a préconisé l’abattage”.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle issue s’observe pour des faits de ce genre puisqu’en octobre dernier dans le Haut-Rhin, un taureau de 800 ans qui s’était lui aussi échappé de l’abattoir avait également dû être abattu par les gendarmes après l’échec d’une tentative d’endormissement et un animal qui devenait dangereux.