Fillettes retrouvées mortes dans une caserne de gendarmerie : un vraisemblable étouffement
Suite aux analyses pratiquées sur les corps des deux fillettes retrouvées mortes le 10 juin dernier dans une caserne de gendarmerie lyonnaise, il est apparu que ces enfants ont vraisemblablement succombé à un étouffement.
L’enquête progresse sur la mort des deux fillettes de 3 et 5 ans découverte le 10 juin dernier dans une caserne de gendarmerie lyonnaise. C’est en début de soirée que le corps sans vie de ces enfants avait été retrouvé dans leur lit, au sein de la brigade de gendarmerie de Limonest.
À l’époque, la mère des fillettes avait été hospitalisée consécutivement au choc de la macabre découverte, même s’il était alors évoqué que cette femme ait pu empoisonner ses filles pour se venger de son mari qui souhaitait apparemment la quitter.
Des analyses à approfondir sur le vraisemblable étouffement des fillettes
On connaît désormais la cause vraisemblable des décès, de nouveaux éléments ayant été révélés vendredi suite aux analyses pratiquées sur les viscères des victimes. Une source proche du dossier cité par Le Parisien indique que ces analyses ont mis en évidence “un tableau de syndrome asphyxique non spécifique”.
Ce rapport de l’anatomopathologie “va dans le sens d’un étouffement”, ajoute-t-on, tout en soulignant que “les analyses vont encore être approfondies” pour vérifier les premiers résultats obtenus.
Mise en examen, la mère nie avoir tué ses enfants
Il va s’agir également d’établir la réelle responsabilité de la mère dans ces faits, alors que cette femme de 38 ans, que ses proches décrivent de “perturbée, voire bipolaire”, nie avoir agi d’une manière ou d’une autre dans la mort de ses filles. Aux dernières nouvelles, elle avait été mis en examen pour assassinats.
Les obsèques des fillettes avaient eu lieu le 22 juin dernier en Charente, la région d’origine de leur père.