Il fera très doux pour Noël. Un nouveau signe inquiétant
Une nouvelle fois, l’OMM alerte sur la douceur exceptionnelle des températures de cette fin d’année 2015. Il fait plus de 20 degrés dans certaines villes françaises.
Pour les vacances des fêtes de cette année 2015, nous allons surement devoir remplacer les combinaisons de ski par les maillots de bain dans les valises. Cela ne vous a pas échappé, la France fait actuellement face à une vague de douceur exceptionnelle pour la saison. Ainsi, on relève 16,3 degrés dans certaines villes du nord-est de la France comme Nancy ou encore 22 degrés à Biarritz.
Si de telles températures sont agréables en cette période de l’année, ces records de douceur sont un nouveau signe évident du dérèglement climatique. Une situation qui inquiète l’Organisation Météorologique Mondiale.
Températures record en 2015
Selon l’OMM, la douceur devrait se prolonger jusqu’à Noël voire jusqu’au réveillon du 31. Une fin d’année qui ne fait que confirmer que l’année 2015 aura été la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire.
L’OMM indique dans son rapport annuel que « La température moyenne à la surface du globe, en 2015, devrait être la plus élevée jamais constatée dans l’histoire moderne et franchira sans doute le seuil, aussi symbolique que significatif, que constitue un réchauffement de 1 °C par rapport à l’époque préindustrielle ».
Comme un pied de nez à la COP 21
Cette hausse des températures n’est pas le seul signe visible du changement climatique et entraîne des phénomènes météo plus violents que par le passé. On se souvient des dramatiques inondations dans le sud de la France cette année.
La France n’est pas le seul pays à avoir souffert. Selon l’OMM, les phénomènes climatiques anormaux ont été nombreux partout dans le globe. En Inde, les 42 °C ont été régulièrement dépassés, des orages violents ont causé des dommages aux États-Unis, en Afrique australe, au Mexique, au Brésil, au Burkina Faso… La Chine a connu de fortes inondations qui ont touché 75 millions de personnes pour des pertes économiques ont été estimées à 25 milliards de dollars. Du côté de la banquise, sont étendue est, pour 2015, la plus faible jamais observé.
La conclusion de l’OMM ne fait aucun doute « Cette situation résulte des effets conjugués d’un puissant épisode El Niño et du réchauffement climatique causé par les activités humaines. » Reste maintenant à voir si les accords signés lors de la COP 21 seront suivis d’effets notables.