FC Barcelone : le club n’avait pas l’argent pour le transfert de Griezmann
La présidence de l'époque a dû trouver des fonds en une nuit pour boucler le transfert du français alors que la dette était déjà importante à l'époque.
Décidément, on se demande jusqu’où iront les révélations complètement dingues sur la gestion catastrophique des finances du FC Barcelone lors de ces dernières années. En reprenant la direction du club en mars 2021, Joan Laporta savait que la situation financière du Barça n’était pas reluisante, mais depuis, il ne fait que découvrir les énormes erreurs de gestion faites par son successeur et tente de sauver les meubles.
Lors d’une conférence donnée pour détailler la dette du Barça, Ferran Reverter, le directeur général du club, a détaillé comment le club avait fait venir Antoine Griezmann alors qu’il n’avait pas les fonds pour ce transfert.
Trouver l’argent dans la nuit
Le transfert d’Antoine Griezmann est à lui seul révélateur de la manière dont était géré le club ces dernières années. En 2019, le FC Barcelone décide de recruter l’attaquant français en levant la clause libératoire de 120 millions d’euros fixée par l’Atletico. Une somme démentielle que le club devra payer intégralement en une fois et ne pourra pas étaler comme c’est la règle dans le cas du paiement d’une clause libératoire.
Problème, le club est déjà surendetté à l’époque et ne dispose pas des fonds lui permettant de boucler ce transfert. Alors que tous les détails concernant le contrat du joueur étaient réglés, la direction du Barça découvre qu’elle n’a pas les fonds pour boucler le transfert. Plutôt que de perdre la face, le club décide alors de chercher des fonds coûte que coûte dans la nuit qui précédait l’officialisation du transfert.
Deux crédits pour Grizou
Le club contracte alors deux crédits : l’un de 85 millions d’euros auprès d’un fonds d’investissement et l’autre de 35 millions d’euros auprès d’une banque. Deux ans plus tard, Antoine Griezmann, qui n’a jamais réussi à s’imposer en Catalogne, retourne à l’Atletico dans le cadre d’un prêt avec une option d’achat fixée à… 40 millions d’euros !
Ce transfert, comme d’autres avant lui, a largement contribué à la situation financière catastrophique du FC Barcelone qui lui vaut aujourd’hui de devoir composer avec un budget plombé par les dettes pour tenter de sauver une situation sportive qui n’est guère reluisante elle aussi.