FC Barcelone : Gerard Piqué règle ses comptes après le départ de Messi
Pour le défenseur central blaugrana, la mauvaise gestion du club par Josep Bartomeu est la cause de la situation financière actuelle du club.
On l’attendait avec impatience, le premier match du FC Barcelone « post-Messi » s’est soldé par une victoire 3 à 0 en amical contre la Juventus. Un match parfaitement négocié sur le terrain, mais qui, en coulisse, a été l’occasion pour certains cadres du vestiaire de s’exprimer sur le départ de Lionel Messi.
Gérard Piqué, qui a fait toutes ses classes avec l’Argentin au sein du club catalan, s’est montré très critique envers l’ancienne direction du FC Barcelone.
Une équipe « brisée »
Interrogé en zone mixte, Gérard Piqué a bien entendu eu droit à des questions sur le départ de Leo Messi. Dans des propos relayés notamment par As, le défenseur catalan a d’abord évoqué l’état d’esprit au sein du groupe : « C’est un coup dur. L’équipe était brisée à cause du départ de Messi. Avec le départ de Léo, nous perdons une pièce maîtresse. C’est le meilleur joueur de tous les temps. Nous ne serons plus aussi talentueux, mais l’équipe va progresser dans d’autres domaines. Certains joueurs vont devoir assumer plus de responsabilités. Nous sommes obligés de rivaliser et d’essayer de gagner. »
Piqué fera immanquablement partie de ces joueurs qui devront assumer un rôle de leader encore plus important que celui qu’il occupe actuellement.
Piqué critique la gestion du club
Alors que le nouveau contrat de Leo Messi, malgré une baisse de salaire conséquente convenue entre le joueur et le club, n’a pas pu être homologué à cause des nouvelles règles de la Liga et de la situation financière du club, Piqué pointe les responsables de cet échec à demi mots : « La gestion de ces dernières années n’a pas été la meilleure et cela nous pénalise aujourd’hui. »
Des mots lourds de sens pour l’ancien président du club, Josep Maria Bartomeu qui, par sa gestion catastrophique à des fins électoralistes, aurait plombé les comptes du FC Barcelone. Une gestion déjà critiquée par le président en poste Joan Laporta.