Fausses alertes dans des lycées en Gironde : un suspect interpellé
Les enquêteurs de la DIPJ de Bordeeaux viennent d'interpeller l'auteur présumé de récentes fausses alertes dans des lycées de Gironde. Il s'agit d'un jeune homme de 18 ans fraîchement bachelier.
Après deux fausses alertes dans des lycées en Gironde toutes deux observées le même jour en début de mois, les enquêteurs de la DIPJ (division des affaires criminelles de la Direction interrégionale de la police judiciaire) de Bordeaux ont interpellé un jeune homme qui pourrait être à l’origine de ces canulars.
Comme rapporté par nos confrères de Sud Ouest, le suspect a été appréhendé mardi, soit le jour où il entrait dans sa dix-huitième année. Résident chez ses parents au bassin d’Arcachon, il avait obtenu quelques mois plus tôt son baccalauréat au lycée de la mer Gujan-Mestras, l’un des deux établissements ciblés par de fausses alertes.
L’auteur présumé des fausses alertes interpellé le jour de ses 18 ans
Rappelons ainsi que le lundi 5 septembre dernier, il avait été décidé d’évacuer ce lycée riche de 900 élèves après le signalement, auprès des gendarmes, de “trois hommes barbus vêtus de djellabas et armés” en train de pénétrer dans le lycée en question.
Et alors que ces lycéens avaient été mis en sécurité dans un gymnase, les autorités se seront efforcées, en vain, de confirmer la teneur des informations délivrées par l’appel. En fin d’après-midi, le préfet d’Aquitaine aura ainsi communiqué sur le fait qu’“aucun objet ni personne suspect [n”a été] retrouvé sur les lieux”.
Le suspect aurait avoué
Des faits semblables s’étaient produits le même jour au lycée Sainte-Famille Saintonge, à la différence que les services de déminage seront intervenues sur les lieux après une alerte à la bombe. Là aussi, rien de suspect n’aura été découvert sur place.
Suite à son interpellation, le suspect a été placé en garde à vue pendant 48 heures au commissariat central de Bordeaux. C’est là où le jeune homme aurait avoué être à l’origine de ces deux fausses alertes. Jeudi, il a été déféré au parquet et présenté devant un juge des enfants. Mis en examen, il est attendu qu’il soit placé sous contrôle judiciaire. Ce bachelier risque une peine de deux ans de prison et une amende de 30.000 euros. Une information judiciaire a été ouverte pour “divulgation d’informations fausses afin de faire croire à une destruction”.