Facebook : le Safety Check désormais communautaire
Depuis jeudi, la fonctionnalité Safety Check de Facebook est communautaire, permettant ainsi à n'importe quel utilisateur du réseau social de signaler un danger.
Si la fonctionnalité est active depuis 2014, le Safety Check (ou “contrôle d’absence de danger” en français) proposé par le réseau social Facebook s’est tragiquement révélée au monde entier le 13 novembre 2015 au soir, lors des attentats de Paris.
Plusieurs millions d’utilisateurs de Facebook localisés en région parisienne ont alors reçu une notification les invitant à signaler leur position. Une confirmation qui visait à rassurer les proches de ces personnes. Et nos confrères du Figaro de relater une modification apportée à cette fonctionnalité.
Safety Check de Facebook : un “rôle plus important” aux utilisateurs
Si, jusqu’à il y a peu, le Safety Check était directement enclenché par Facebook, l’apparente volonté du réseau social de permettre encore plus de réactivité du dispositif a amené ce dernier à plus de souplesse. Ainsi, depuis jeudi, le Safety Check est communautaire.
Ce qui signifie simplement que tout internaute inscrit au réseau social est désormais à même de signaler un danger environnant. Le “Safety Check” se déclenchera après plusieurs alertes enregistrées. La vice-présente de Facebook Naomi Gleit confirme au passage l’intention de l’entreprise de conférer plus de pouvoirs à ses membres en situation de risque : “Nous pensons que les personnes les plus proches d’une catastrophe devraient jouer un rôle plus important dans le déclenchement du Safety Check”.
Des dérives à craindre ?
Cette nouvelle manière de déclencher le Safety Check tend à faire en sorte que certaines situations ne se reproduisent pas. Spécifiquement les attentats de Beyrouth survenus le 12 novembre 2015 et qui n’auront pas enclenché un Safety Check dans la capitale libanaise. Une fonctionnalité qui aura de même tardé à se mettre en marche lors des attentats de Bruxelles ou de Nice.
On peut dans le même temps soulever l’interrogation de possibles dérives découlant de ce nouvel aspect communautariste. Aux dernières nouvelles, Facebook n’a pas communiqué sur la manière dont le réseau compterait répondre à de fausses alertes.