Facebook reconnaît la nocivité du fil d’actualités pour certains utilisateurs
Au travers d'un copieux billet, des chercheurs de Facebook viennent de reconnaître que la consultation du fil d'activité peut être nocive pour certains utilisateurs. À ces derniers, le réseau social recommande d'interagir avec d'autres inscrits.
À peine une semaine après qu’un ancien vice-président de Facebook a fait connaître tout le mal qu’il pouvait penser du réseau social, ce dernier a reconnu que le fil d’actualités pouvait se révéler plus ou moins à risque pour certains utilisateurs.
Deux chercheurs, David Ginsberg et Moira Burke, se sont ainsi posé la question de savoir si le temps passé sur les réseaux sociaux pouvait apparaître nocif : “Ce sont là des questions critiques pour la Silicon Valley, de même que pour nous deux. […] En tant que parents, chacun de nous s’inquiète quant au temps passé par nos enfants sur les écrans et sur la signification du mot ‘connexion’ dans 15 ans. Nous craignons également de passer plus de temps sur nos smartphones qu’avec notre famille”, indiquent-ils dans un long billet publié vendredi dernier.
Des chercheurs de Facebook alertent sur la consommation passive d’infos
Et de commencer par détailler l’aspect négatif des réseaux sociaux tel que relevé dans leur étude : “En général, quand les gens passent beaucoup de temps à consommer des informations de manière passive, c’est-à-dire quand ils lisent mais n’interagissent pas avec les autres, ils rapportent se sentir mal après coup. […] Bien que les causes ne soient pas claires, les chercheurs émettent l’hypothèse que lire des choses sur d’autres personnes en ligne peut favoriser un phénomène négatif de comparaison, et peut-être même plus que dans la vraie vie, étant donné que les publications sur les réseaux sociaux sont généralement choisies avec soin et flatteuses”.
La solution ne serait pas de se couper des réseaux sociaux
Comme réponse à ce problème, nous est proposé non pas de se couper des réseaux sociaux, mais d’en faire un meilleur usage : “D’un autre côté, interagir activement avec d’autres personnes, comme partager des messages, des publications et des commentaires avec des amis proches et se rappeler d’interactions passées, est lié à des améliorations du bien-être.”
Les chercheurs ajoutent que “cette capacité à communiquer avec ses camarades de classe et ses collègues est, en premier lieu, l’une des choses les plus importantes, et il n’est pas étonnant de voir deux amis se sentir à l’aise avec leur sens de la communauté”.