Fac de médecine : 8450 étudiants obligés de repasser une épreuve d’internat
Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec les ECNi, 8450 étudiants de sixième année de médecine vont devoir repasser l’épreuve à cause d’un sujet jugé non conforme.
Décidément, les sessions d’examens de cette année 2017 semble maudites. De nombreuses épreuves ont en effet été reportées ou annulées, notamment à cause d’erreur dans les sujets distribués. C’est notamment le cas pour l’épreuve d’espagnol LV1 du Bac pro dont le sujet figurait dans les annales.
Cette fois, c’est un sujet d’une épreuve classante nationale informatisée (ECNi) de médecine, qu’on appelait auparavant internat, qui pose problème, obligeant près de 8500 étudiants à repasser l’examen.
Sujet trop similaire
L’affaire a été relayée par le ministère de l’Enseignement supérieur et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, notamment grâce à un communiqué de presse de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) diffusé sur Twitter.
CP – #ECNi2017: les etu reviendront demain matin, situation intolérable, des mesures urgentes à prendre
Soutien inconditionnel aux DFASM3 pic.twitter.com/OXA7A9AlqD— ANEMF (@ANEMF) June 21, 2017
Les raisons de l’annulation de l’épreuve proviennent d’un sujet présent dans l’examen du 19 juin qui a été considéré comme trop proche de ceux utilisés en guise de test l’année précédente. Le ministère évoque une « rupture d’égalité » entre les étudiants, les redoublants ayant déjà eu ce sujet entre les mains.
L’ensemble des internes de 6e années de médecine de France vont donc repasser l’épreuve d’analyse de dossiers cliniques progressifs, ce qui concerne très exactement 8 450 candidats. Ce nouveau passage est prévu pour demain 22 juin.
Une pétition en ligne
En plus du communiqué de l’Anemf qui parle d’une « peine supplémentaire infligée aux étudiants […] justifiables sous aucun prétexte », une pétition a été publiée sur le site MesOpinions.com et réclame l’annulation pure et simple de l’épreuve en lieu et place d’un report.
Espérons que ce nouvel écueil dans l’organisation des examens de cette année scolaire 2016/2017 soit le dernier.