Évadé de Clairvaux : le détenu interpellé par les gendarmes et le GIGN
Évadé depuis octobre dernier de la prison de Clairvaux, un détenu supposément radicalisé a été interpellé jeudi soir au domicile familial par les gendarmes et le GIGN.
Après une cavale qui aura plus ou moins duré trois mois, un détenu supposément radicalisé et âgé de 30 ans au moment de son évasion a finalement été rattrapé par les autorités. En octobre dernier, ce prisonnier incarcéré à la maison centrale de Clairvaux, dans l’Aude, s’était fait la belle à l’occasion d’une permission qui lui avait été accordée.
Avant cela, le détenu purgeait une peine de dix-sept ans de prison pour le meurtre, commis en 20014, d’un commerçant de Versailles. Sa libération conditionnelle était d’ailleurs envisagée. Frédéric Stoll du syndicat FO-pénitenciaire avait parlé d’un prisonnier “converti à l’islam” et d’“un détenu assez vindicatif”, en s’étant également “étonné” de la journée de permission concédée.
Seine-Saint-Denis : l’évadé de Clairvaux interpellé sans résistance
Et l’on apprend, via nos confrères de L’Est Eclair, que ce détenu a été interpellé jeudi soir par les gendarmes et le GIGN alors qu’il se trouvait au domicile familial situé dans la commune de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis). L’opération se serait déroulée sans résistance aucune de la part de l’évadé, et les perquisitions effectuées sur les lieux de s’être quant à elles révélées négatives.
Le détenu n’était finalement pas radicalisé
Le parquet a informé que le détenu a été conduit vendredi matin au tribunal de Troyes. Il était attendu qu’il soit présenté devant un juge d’instruction avant une vraisemblable mise en examen pour évasion. Le trentenaire devrait également faire l’objet d’un placement sous mandat de dépôt dans une prison de la région parisienne. Et alors que le détenu avait donc été présenté comme un individu s’étant radicalisé derrière les barreaux, le procureur de Troyes et le ministère de la Justice ont confirmé qu’il n’en était finalement rien. Un porte-parole de l’administration pénitentiaire a ainsi déclaré que “ce détenu n’était ni fiché S, ni classé comme étant radicalisé. Il ne l’est vraiment pas, ni pour nous, ni pour la direction des Affaires criminelles et des grâces, nous avons vérifié tous les niveaux de signalement.”