Une étude fait le lien entre cauchemars et nuits trop longues
Les universitaires britanniques à l'origine de cette étude suggèrent des nuits moins longues afin de les éviter au maximum.
Trop de sommeil favoriserait la survenance de cauchemars si l’on en croit les résultats de l’étude dirigée par des scientifiques de l’université d’Oxford. Et c’est une large enquête, la plus grande réalisée sur le sujet, qui leur a permis de lever un coin du voile se trouvant sur ce phénomène onirique encore mystérieux qu’est le cauchemar.
Plus de 800 personnes interrogées
Le questionnaire auquel devaient répondre ces 846 personnes devaient quantifier le nombre de cauchemars lors des deux dernières semaines, leur degré d’intensité ainsi que leur inclinaison naturelle à l’anxiété. Mais aussi, leur consommation d’alcool et le nombre d’heures consacrées au sommeil.
Enfin, les chercheurs ont voulu connaître si dans la vie de ces personnes, des événements particuliers comme des problèmes de nature privée ou judiciaires, administratifs avaient pu les déstabiliser.
L’alcool et le stress, facteurs mis hors de cause
Résultat ? Contrairement à une idée largement répandue, la consommation d’alcool ne joue qu’un rôle mineur dans la survenue des cauchemars, tout comme l’activité physique. Mieux encore, c’est l’évenualité d’un cauchemar qui augmenterait le stress chez certains idividus.
En revanche, les chercheurs ont relevé un lien entre cauchemars chez les personnes interrogées et les nuits de 9 heures ou plus. Plus le temps de sommeil est long, plus les phases de sommeil paradoxal augmentent en nombre. Et c’est durant cette dernière phase d’un cycle du sommeil que les cauchemars se présentent le plus souvent.