Étude : Les e-cigarettes augmentent les risques de troubles de l’érection
C'est une étude parue dans l''American Journal of Preventive Medicine' qui le précise : la e-cigarettes peut poser des problèmes sur la sexualité.
Oui, le vapotage n’est pas sans risque, comme le démontre la dernière étude parue dans l”American Journal of Preventive Medicine’. En effet, il y est révélé que les consommateurs de e-cigarettes* sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dysfonction érectile que ceux ne fumant pas ce type de produit.
Troubles de l’érection
Pour cette enquête, les chercheurs ont analysé les données autodéclarées de plus de 13 000 hommes âgés de 20 ans et plus, et il en ressort que ceux qui ont déclaré utiliser quotidiennement une cigarette électronique étaient 2,2 fois plus susceptibles de déclarer souffrir de troubles de l’érection que les hommes qui n’avaient jamais vapoté.
Probablement moins nocives que les cigarettes classiques
Pour Omar El Shahawy, professeur adjoint au département de la santé de la population à NYU Langon, interviewé par Insider, il explique que “Même si certains considèrent le vapotage comme une alternative plus saine aux cigarettes, la consommation excessive de nicotine comportera toujours des risque. Dans l’ensemble, les cigarettes électroniques sont probablement moins nocives que les cigarettes classiques dans la mesure où elles les remplacent“.
Pour conclure, Omar El Shahawy donne cette saine résolution : “Pour les hommes qui fument et qui veulent changer parce que le vapotage est moins nocif, ils devraient essayer de limiter leur vapotage car il n’est tout simplement pas sans risque“.
* Les e-cigarettes de dernières générations ont des concentrations de nicotine particulièrement élevées. Les analyses ont pris en compte les antécédents de tabagisme des participants, y compris ceux qui n’avaient jamais fumé de cigarettes pour commencer, il est donc possible que le vapotage quotidien de cigarettes électroniques soit associé à des risques plus élevés de dysfonction érectile, indépendamment des antécédents de tabagisme, explique les responsables de l’étude.