États-Unis : un gardien de prison aurait vendu une clé de cellules, une vingtaine de femmes agressées et violées
Le 24 octobre 2021 dans l'État américain de l'Indiana, une vingtaine de détenues ont été agressées et violées. Un gardien de prison est accusé d'avoir vendu la clé permettant d'accéder aux cellules de ces femmes.
Ces faits se sont produits dans l’État américain de l’Indiana en automne dernier. Depuis, une vingtaine de femmes détenues ont déposé plainte pour « agression sexuelle » et « viol », en mettant directement en cause des détenus masculins et indirectement le gardien de l’établissement. Ce dernier aurait ainsi vendu la permettant l’accès aux cellules de ces femmes, rapporte France Live.
Dans l’Indiana, un gardien de prison aurait permis à des détenus de violer des femmes
C’est le mois dernier que s’est tenu un premier procès dans le cadre de cette affaire. Un compte-rendu de l’audience indique que dans la nuit du 24 octobre 2021, « les hommes ont menacé, agressé, violé des femmes pendant plusieurs heures. Les détenus de sexe masculin ont eu accès aux cellules des femmes grâce à l’utilisation d’une clé fournie par l’agent pénitentiaire ». Ce dernier aurait vendu la clé à un détenu pour 1 000 euros. Ce même agent avait déjà été mis en cause pour avoir aidé un détenu à s’évader.
Une nouvelle plainte déposée lundi
Le lundi 25 juillet passé, une nouvelle femme a porte plainte. Elle a déclaré que les faits avaient débuté dans la nuit du 23 octobre 2021 et s’étaient poursuivis jusqu’au lendemain matin. La plaignante parle d’agressions ayant entraîné « des blessures physiques et émotionnelles importantes ». L’avocate de plusieurs victimes affirme que l’une d’elles est tombée enceinte, avant de faire une fausse couche. Des femmes, a-t-il ajouté lors du procès, sont restées « recroquevillées sous les couchettes » ou « cachées dans les salles de bain » la nuit de l’attaque. Les plaignantes reprochent aux responsables d’avoir fait preuve de négligence, en plus d’avoir a priori manifesté un interpellant comportement les 72 heures suivantes. Des biens personnels ont ainsi été confisqués aux détenues, qui sont aussi restées éclairées pendant tout ce temps. Un nouveau procès est attendu sous peu, et il devrait être alimenté par huit nouvelles plaintes.