États-Unis : un entraîneur de football désarme un élève et le prend dans ses bras
En mai dernier dans l'État américain de l'Oregon, un entraîneur de football a désarmé un élève visiblement prêt à se livrer à une tuerie de masse. Les images de vidéosurveillance récemment diffusées montrent ensuite l'homme prendre l'assaillant dans ses bras.
Si ces faits remontent au mois de mai dernier, ce n’est que le vendredi 18 octobre que le bureau du procureur a diffusé les images de vidéosurveillance. L’incident s’était produit dans une université de l’État américain de l’Oregon. La vidéo montre d’abord une personne sortant en courant d’une salle de classe, visiblement pour fuir un danger. On voit ensuite un homme une arme à feu à la main. Celui-ci officie non seulement en tant qu’entraîneur de football de l’équipe de l’université, mais également en qualité d’agent de sécurité. Et ici, il venait de désarmer un élève en apparence prêt à une tuerie de masse.
Il désarme un élève et le réconforte : “Je lui ai dit que j’étais là pour le sauver”
L’entraîneur prend l’agresseur par un bras, et après qu’un collègue vient récupérer l’arme, l’homme se met à étreindre l’élève et à lui adresser des paroles à l’oreille. Le jeune garçon apparaît touché par ces attentions, bien que semblant vouloir à plusieurs reprises se détacher de l’emprise de l’entraîneur. Il ne suffit cependant que de quelques secondes pour que cet élève accepte totalement le réconfort ainsi reçu. Dans des propos tenus lors d’une conférence de presse et rapportés traduits par le site Demotivateur, l’agent de sécurité explique ce contact : “Pour être honnête, j’ai ressenti de la compassion pour le gamin. Évidemment, il était à bout et je voulais juste lui faire savoir que j’étais là pour lui. Je lui ai dit que j’étais là pour le sauver. J’étais là pour une raison et que c’est une vie qui vaut la peine d’être vécue”.
L’assaillant soumis à une peine de probation de 36 mois
L’intervention de Keanon Lowe a depuis été largement saluée, d’abord par les élèves de son université et ensuite par les internautes suite à la diffusion des images. L’élève désarmé a quant à lui été soumis à une peine de probation de 36 mois et à l’obligation de suivre un traitement psychologique.