États-Unis : un professeur arrêté après s’être barricadé dans sa classe et avoir tiré à l’arrivée du proviseur
Mercredi aux États-Unis, un professeur de 53 ans a été arrêté après s'être barricadé dans sa classe et avoir tiré avec une arme lorsque le proviseur a tenté d'entrer. Aucune victime n'est toutefois à déplorer.
L’incident s’est produit mercredi au lycée de Dalton situé à 145 km au nord d’Atlanta (États-Unis). D’après les informations recueillies par la police, des élèves ont constaté qu’ils ne pouvaient pas rentrer dans leur salle de classe. Et pour cause, leur professeur leur en bloquait l’accès.
Le proviseur a alors été alerté, et celui-ci de s’être déplacé pour ouvrir la porte avec sa clé. C’est à ce moment-là qu’un coup de feu a été émis à l’intérieur de la salle de classe. S’il ne visait apparemment pas directement le proviseur, ce tir avait vraisemblablement pour but de dissuader quiconque souhaitait s’approcher du professeur.
Enseignant armé retranché dans sa classe : un geste inexpliqué
Comme rapporté par Le Monde, une procédure de sécurité a été lancée et les quelque 2.000 élèves du lycée évacués. Appelées à intervenir, les forces de l’ordre de Dalton sont entrées dans la salle de classe, pour y découvrir un professeur retranché avec une arme à feu.
L’homme, un enseignant en sciences sociales de 53 ans, a été arrêté. Les investigations ouvertes à son encontre n’ont pas encore établi la ou les raisons de son geste, alors que celui-ci n’a fait aucune victime.
“Un excellent professeur” selon le proviseur du lycée
Le quinquagénaire a notamment été inculpé pour “agression aggravée”, “port d’arme dans l’enceinte d’un établissement scolaire”, “menaces de type terroriste” et “conduite dangereuse”. Visiblement pas rancunier, le proviseur de l’établissement a déclaré lors d’une conférence de presse que son enseignant était un “excellent professeur”.
C’est en ce même mercredi que reprenaient les cours au sein du lycée Marjory Stoneman Douglas à Parkland (Floride), deux semaines après la tuerie perpétrée par un adolescent de 19 ans et qui aura fait 17 victimes. Si ce drame avait conduit Donald Trump à légèrement revoir sa position sur la libre circulation des armes à feu aux États-Unis, l’incident de Dalton ne devrait pas le bousculer davantage.