États-Unis : le nom des 1196 victimes de fusillades depuis 1966, publiés par le Washington Post
C'est dans son édition du 11 août que le grand quotidien a publié ces noms sous le titre "Les vies perdues", avec ce sous-titre : "54 ans, 165 fusillades, 1196 victimes".
Le Washington Post a rendu hommage dimanche aux 1196 victimes de 165 fusillades de masse ayant eu lieu sur le territoire américain depuis 1966. Le quotidien a ainsi tweeté, à propos de ces “vies perdues” : “Mille cent quatre-vingt-seize. C’est le nombre de noms sur cette page. Des gens qui faisaient des choses ordinaires jusqu’à ce qu’ils soient tués par des meurtriers lors de fusillades”.
Une édition spéciale de 12 pages
En 12 pages, le Washington Post égrène donc ces noms, en relevant que plus d’un tiers de ces morts (423 précisément) se situent entre la fusillade de Sandy Hook dans une école élémentaire de Newton dans le Connecticut en décembre 2012 et la tuerie de Dayton dans l’Ohio le dimanche 4 août dernier. Pour le “Post” et son directeur Martin Baron, “C’est le moment de réfléchir au terrible coût humain des fusillades de masse dans notre pays et de se souvenir des personnes qui ont perdu la vie”.
Un rythme qui s’est “accéléré ces dernières années”
Dans un autre tweet, qui montre cette fois les visages des victimes, le quotidien rappelle que “le rythme des fusillades les plus meurtrières s’est particulièrement intensifié ces dernières années”. Samedi, soit la veille de cette publication, des candidats démocrates à la présidence ont promis d’agir contre les armes à feu. Ainsi Elizabeth Warren a déclaré, lors de ce forum dans l’Iowa : “Nous allons imposer un changement, nous allons adopter des lois réglementant les armes à feu dans ce pays”.
The pace of the deadliest public mass shootings has accelerated significantly in recent years. The 423 people represented here died between the Sandy Hook massacre and last weekend’s attack in Dayton, Ohio.
They accounted for more than a third of the 1,196 killed since 1966. pic.twitter.com/04mkucWlM6
— The Washington Post (@washingtonpost) August 11, 2019