États-Unis : kidnappé, son ravisseur l’aurait menacé de le jeter dans la gueule d’un alligator
Dans l'État américain du Connecticut, la police est intervenue pour sauver un homme de 21 ans retenu en otage et que son ravisseur menaçait de donner à manger à un alligator.
Cette mésaventure aurait pu avoir une tragique conclusion. Dans le Connecticut (États-Unis), un homme a ainsi été arrêté pour avoir pris un otage et menacé de le jeter dans la gueule d’un alligator.
Le Connecticut Post rapporte que début avril, une femme a reçu un curieux appel de la part de son neveu de 21 ans, lequel lui a en effet appris qu’il avait été kidnappé et que son ravisseur demandait une rançon de 800 dollars (un peu moins de 700 euros), faute de quoi, il lui mettrait « le feu ».
Une rançon de 800 dollars et la menace d’être brûlé et jeté à un alligator
La tante de l’otage alerte alors les autorités, et pendant que ces dernières tentent de déterminer l’origine de l’appel, demandent à la femme qu’une photo de son neveu lui soit envoyée. La tante du jeune homme lui indique qu’il s’agira pour elle de s’assurer qu’il va (à peu près) bien.
Le cliché demandé est envoyé, et à la surprise des destinateurs, l’otage d’apparaître couché dans une baignoire avec un alligator de près d’un mètre au-dessus de lui, la gueule grande ouverte devant l’objectif. Les forces de l’ordre finissent pas retracer l’appel, émis dans un hôtel. Isaias G., un trentenaire déjà condamné, est arrêté. Il devra répondre d’accusations d’enlèvement, d’extorsion et d’agression.
L’animal confié au département d’État de la protection de l’environnement
Pour le lieutenant de police de Bridgeport Christopher LaMaine, « c’est une affaire scandaleuse, mais il a été clairement prouvé que la vie de ce jeune homme était en danger. Ce n’était pas une blague. » La victime raconte avoir été brûlée par un briquet tenu par son ravisseur après que ce dernier l’a ligoté. Le suspect est appelé à comparaître le 4 juin prochain devant la justice.
Quant à l’alligator, qui ne semble pas présenter de marques de maltraitances, il a été confié au département d’État de la protection de l’environnement.