États-Unis : bébé prématuré de 300 grammes, il rentre chez lui après 270 jours d’hospitalisation
Un bébé né prématurément en juillet 2018 a pu quitter l'hôpital en bonne santé après 270 jours. Les médecins n'avaient pourtant pas grand espoir qu'il puisse survivre, lui qui ne pesait qu'un peu plus de 300 grammes à la naissance.
Le 13 juillet 2018, Jamie, enceinte de 26 semaines (environ six mois), accouchait de Connor, un petit garçon, au Centre médical de Westchester (New-York, États-Unis). Tout de suite après, le bébé était transféré aux soins intensifs de Maria Fareri, l’hôpital pour enfants voisin.
Les mauvaises nouvelles se sont alors déversées sur les parents, relate RTL.fr : après avoir été examiné, il est ainsi apparu que leur enfant souffrait d’une maladie pulmonaire chronique et d’un retard de croissance intra-utérin. Dans ces conditions, les médecins appelaient Jamie et le père de l’enfant à se préparer au pire.
310 grammes à la naissance, les médecins estiment sa survie quasi-nulle
Et pourtant, en dépit d’un état de santé qui ne laissait pas présager du meilleur, le bébé a fait mentir le corps médical. Le docteur Dennis Davidson, en charge de l’unité des nourrissons de l’hôpital pour enfants Blythedale où Connor a dernièrement été traité, se souvient du poids anormalement faible de l’enfant au départ : “Connor ne faisait même pas la moitié du poids normal d’un fœtus de 26 semaines. Il pesait 310 grammes. Son père pouvait littéralement le tenir dans sa main. Les bébés aussi petits ont vraiment peu de chances de survivre et pourtant, il y est arrivé”.
Aujourd’hui âgé de 8 mois, il pèse 4,8 kg
Les médecins se sont chargés de faire prendre du poids à l’enfant et d’aider à son développement en l’incitant à manipuler des jouets. Après 270 jours d’hospitalisation, Connor a finalement pu rentrer chez lui et en bonne santé. Si son poids actuel reste en deçà des normes (4,8 kg à 8 mois alors qu’il devrait peser entre 7 et 10 kg), les accomplissements obtenus ces derniers mois tendent à l’optimisme pour la suite.
Le docteur Davidson tient à louer le rôle de la famille dans cette histoire : “C’est un peu grâce à nous mais surtout, sa famille a toujours été là. Et on ne peut pas lutter contre ça”.