États-Unis : 3 bébés et 2 adultes poignardés par l’employée d’un “centre de naissance”
Vendredi matin dans l'État américain de New York, trois bébés et deux adultes ont été poignardés dans un "centre de naissance". L'auteur des coups de couteau serait une femme de 52 ans employée du centre.
Il était aux alentours de 3h30 du matin, heure locale, quand cette habitante de New York (États-Unis) a été réveillée par des cris stridents suivis par des appels à l’aide. Quand la police arrive sur les lieux d’où les hurlements semblaient avoir été émis, elle y découvre que trois bébés et deux adultes ont été poignardés.
D’après les forces de l’ordre, c’est une employée de ce “centre de naissance” qui aurait porté les coups de couteau. À l’arrivée des autorités, rapporte The New York Times, cette femme de 52 ans a été découverte inconsciente après s’être taillée les veines.
Les enfants poignardés dans un “centre de naissance” dans un état critique
Les enfants blessés sont des nourrissons de 13, 22 et 33 jours. L’un des adultes, un homme de 31 ans touché à la jambe, se trouve être le père de l’un des bébés. La dernière victime est quant à elle une femme de 63 ans poignardée au torse. Elle apparaît travailler avec l’employée incriminée.
Vendredi après-midi, les trois enfants, un garçon et deux filles dont l’une plus sérieusement touchée, se trouvaient dans un état critique. La suspecte, qui a repris connaissance après la pose d’un garrot, a été placée en détention. Dans la soirée, elle a été inculpée de cinq chefs d’accusations dont “tentative de meurtre”. Le lendemain, elle était encore hospitalisée.
Une possible histoire d'”immigration” et de “citoyenneté” américaine
Les voisins de ce “centre de naissance” étaient suspicieux à son sujet, voyant ainsi souvent des femmes enceintes y entrer. Ce bâtiment est ainsi suspecté d’accueillir des femmes venues d’Asie avec un visa touristique pour mettre leur enfant au monde aux États-Unis.
Les autorités ont trouvé onze lits d’enfants dans ce centre, et neuf bébés étaient vraisemblablement présents lors de l’attaque. Les officiels ignorent si les mères de ces enfants vont décider de les laisser ici ou de les reprendre suite aux récents évènements.