Équateur : un policier suspecté du trafic de 185 bébés tortues des Galápagos
En Équateur, un policier a récemment été arrêté pour le trafic présumé des 185 bébés tortues des Galápagos. Des faits pouvant conduire le fonctionnaire à être condamné à trois ans de prison.
C’est du côté de l’Équateur qu’un policier, à l’âge non précisé, a récemment été arrêté pour le trafic présumé de 185 bébés tortues des îles Galápagos. Il est question ici d’une espèce de tortue géante, et nos confrères de franceinfo d’ajouter que les bébés ont été découverts dans une valise. Lundi, le parquet a indiqué sur son compte Twitter que le fonctionnaire va faire l’objet de poursuites pour “crime contre la flore et la faune”, passible de 3 ans de prison.
Un policier équatorien risque 3 ans de prison pour le trafic de bébés tortues
Le même jour, le ministère de l’Environnement et de l’Eau de l’Équateur a communiqué sur l’état des tortues découvertes sur l’île Baltra : “cinq tortues étaient mortes, probablement à cause du stress subi du fait de la séparation de leur habitat”. Concernant la centaine d’autres tortues, elles “ne sont pas en bon état de santé”, et l’on ignore aux dernières nouvelles si elles pourront être sauvées.
#ATENCIÓN | #Galápagos: el policía Nixon Alejandro P. D. será procesado por su presunta autoría en el envío fallido de 185 tortugas a #Guayaquil. #FiscalíaEc le formulará cargos por el delito contra la flora y fauna silvestre, que se sanciona con 3 años de prisión. pic.twitter.com/IqvO78O9tk
— Fiscalía Ecuador (@FiscaliaEcuador) March 29, 2021
Cinq bébés morts dans la valise
Mardi, sur le même réseau social, le ministère a publié qu’“aujourd’hui, le juge de l’Unité judiciaire multicompétente dans l’affaire des tortues trouvées dans une valise à #Baltra, a ordonné la détention préventive du policier”. “L’audience par procédure directe a été fixée au 18 avril 2021”, a-t-il été ajouté.
En septembre 2015 à Madagascar, 771 bébés tortues d’une espèce en voie d’extinction avaient été retrouvées dissimulées dans des chaussettes, à l’aéroport d’Antananarivo. Une vingtaine d’entre eux n’avaient pas survécu au voyage, et dans la foulée de cette conséquente découverte, le propriétaire des marchandises restait à être identifié.