Épilation à lumière pulsée : l’Anses tire la sonnette d’alarme face à cette méthode
Face à la popularisation de l’épilation à lumière pulsée, l’Anses rappelle les effets seconds et grave de cette pratique
L’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de récemment d’alarmer sur les dangers de l’épilation à lumière pulsée. Cette dernière provoque, en effet, un grand nombre d’effets indésirables sur les personnes utilisant cette méthode d’épilation : brûlures, cloques, lésions oculaires, etc. Dans une nouvelle publication, l’Anses recommande « d’inscrire ces dispositifs dans un cadre réglementaire adapté » afin de prévenir ces risques et protéger les utilisateurs.
Une épilation définitive dangereuse pour la santé
Depuis le milieu des années 2000, l’Anses explique que l’utilisation des dispositifs d’épilation à lumière pulsée (intense pulsed light ou IPL) ont connu un fort essor. Ce procédé a pour objectif de détruire le poil et le bulbe pileux par effet thermique. « La lumière émise par l’appareil cible la mélanine présente dans le follicule pileux, déterminant de la couleur du poil, tout en minimisant autant que possible l’énergie déposée dans les tissus proches (la peau) pour éviter les brûlures ». Cependant, le problème réside dans le fait que les quantités d’énergies déposées dépendent des caractéristiques de l’appareil, mais aussi de celles de la personne épilée.
L’Anses souligne ainsi que l’utilisation de ces dispositifs peuvent s’avérer dangereux pour la santé, principalement chez les mineurs, avec des douleurs, érythèmes, sensations de brûlure… ou encore des cloques et des croûtes. De plus, cette pratique peut aussi avoir des effets plus graves sur la santé comme des troubles de la pigmentation et des lésions oculaires en cas de mésusage. Cela peut aussi entrainer un retard de diagnostic de la peau étant donné que l’IPL peut dénaturer la couleur de lésions précancéreuses.
Pour la sécurité des utilisateurs, l’Anses recommande de porter des lunettes de protection lors de l’épilation à lumière pulsée, de ne pas épiler de zones proches des yeux, de ne pas utiliser d’anesthésique et d’espacer les séances d’au moins un mois. De plus, l’agence déconseille cette pratique chez les personnes de moins de 15 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, celles ayant une maladie de peau, une anomalie cutanée, une couleur de peau ou de poils non adaptés (poils dépigmentés, personnes albinos…) ou qui prennent un traitement photo-sensibilisant et anticoagulant.