Chikungunya : l’épidémie menace dans le sud de la France
Alerte au moustique tigre dans le sud-est de la France.
L’agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon a indiqué que l’aedes albopictus dit moustique tigre sévi actuellement dans 18 départements : Gironde, Lot-et-Garonne, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, Gard, Ardèche, Vauclus, Isère, Rhône, Drôme, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Corse du Sud et Haute-Corse. Ces départements sont placés sous une surveillance entomologique et épidémiologique spécifique. Cette mesure permet de prévenir l’introduction ainsi que la transmission du chinkungunya en France métropolitaine.
47 cas ont été recensés depuis le 1er mai 2014. Harold Noël, médecin épidémiologiste à l’InVS explique que les cas “importés” proviennent essentiellement de voyageurs et qu’ “il s’agissait dans 95% des cas de personnes qui revenaient des Antilles” précise-t-il.
Un dispositif de surveillance a été mis en place
Les risques d’introduction en France et de dissémination de cette maladie seront accrus durant l’été, avertit Jean-Claude Desenclos directeur scientifique à l’InVS. Le chinkungunya se manifeste par une fièvre forte et brutale accompagnée de courbatures et de maux de tête. Les symptômes pourraient entraîner la mort pour les personnes les plus sensibles. Par ailleurs, aucun traitement ni vaccin n’existe à l’heure actuelle. Pour lutter contre ce phénomène, seules des opérations de démoustication sont menées.