Énergies renouvelables : 26% de l’électricité produite en 2020 selon l’AIE
L'Agence internationale de l'énergie prévoit une part grandissante des énergies renouvelables dans la production d'électricité, estimant ainsi qu'elles en représenteront 26% d'ici 2020.
Les observateurs optimistes voyant en les énergies renouvelables la constituante d’un futur sain peuvent modérément se réjouir. Car si l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit effectivement que ces énergies renouvelables s’inscrivent davantage dans notre paysage dans les années à venir, leur taux de présence vise cependant à ne connaître qu’une légère augmentation.
On apprend ainsi, par nos confrères de La Tribune.fr, que l’AIE s’attend à ce que les énergies de type solaire, hydroélectrique ou encore éolien représentent 26% de la production d’électricité au niveau mondial d’ici 2020. En sachant que ce taux était de 23% en 2013.
Électricité : des énergies renouvelables en progression de 3% sur sept ans
Et pour parvenir à ce résultat, des efforts seront logiquement fournis dans de nouvelles installations. L’AIE a ainsi communiqué sur la mise en place, durant ces cinq prochaines années, de 700 gigawatts de nouvelles capacités vertes, lesquelles seront l’équivalent de pas moins de 700 réacteurs nucléaires. Et en 2020, elles représenteront plus ou moins 60% des capacités dont le système électrique mondial aura été nouvellement doté.
Nouvelles capacités : la Chine détiendra une part de 40% en 2020
Le rapport de moyen terme de l’institution sur les énergies renouvelables indique que ce développement sera particulièrement marqué dans les pays émergents, les coûts de production relatifs aux énergies renouvelables ayant en effet considérablement chuté dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Inde, ou encore au Moyen Orient et dans quelques États américains. Soulignons au passage que la Chine détiendra une part de 40% de ces nouvelles capacités. Quant aux sommes d’argent injectées dans les énergies renouvelables, elles seront de 230 milliards de dollars (205 milliards d’euros) chaque année d’ici 2020. Soit une baisse non négligeable par rapport aux investissements de 2014 (270 millions de dollars / 240 millions d’euros). L’AIE a ajouté que, pour s’assurer un développement victorieux des énergies renouvelables et par conséquent davantage de chances de contrer le changement climatique, il y a un besoin de “réduire les incertitudes en matière de réglementation, qui freine un déploiement plus important”.