En rémission d’un cancer du col de l’utérus, elle accouche d’une petite fille
Diagnostiquée d'un cancer du col de l'utérus en 2016, une habitante de l'Hérault en rémission est tout de même parvenue à accoucher d'une petite fille il y a de cela maintenant quelques semaines.
En septembre 2016, Claire, habitant dans l’Hérault, est diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus. Elle est ensuite traitée au CHU de Montpellier, où les médecins lui permettent de conserver son utérus à l’aide d’une technique qui lui permet donc de pouvoir accoucher à l’avenir.
Alors qu’elle aurait pu subir une hystérectomie, Claire s’est ainsi vu proposer une trachélectomie, technique consistant à retirer uniquement le col de l’utérus. Réservée aux femmes de moins de 40 ans dont le diagnostic du cancer a été fait à un stade relativement précoce, la trachélectomie n’est toutefois qu’assez peu utilisée dans les hôpitaux, relate Ouest-France.
« Cancer du col n’est pas égal à cancer de l’utérus », souligne un médecin
Comme évoqué plus haut, cette technique alternative offre à la patiente la possibilité de pouvoir enfanter à l’avenir. Gauthier Rathat, médecin de Claire, explique qu’« il faut s’assurer qu’il est possible de ne retirer qu’une seule partie de l’utérus, le col. Quand on peut, cela permet de traiter à la fois la maladie et de permettre aux patientes de tomber enceintes ».
Et d’ajouter qu’« il faut que les gens sachent que cette technique existe : cancer du col n’est pas égal à cancer de l’utérus. Il y a d’autres possibilités que retirer l’utérus ! »
« Maintenant, c’est que du bonheur », se réjouit la maman
Rien de plus normal donc à ce que Claire, depuis en rémission, ait mis au monde une petite fille il y a maintenant quelques semaines. Un accouchement ayant eu lieu dans le même hôpital, lequel a enregistré au passage sa première naissance du genre. Si le dénouement est heureux, la jeune maman reconnaît que sa grossesse n’a pas été de tout repos : « Ça a été du stress, de l’attente, de l’angoisse ».
À l’instar de son médecin, Claire souhaite désormais que d’autres femmes atteintes d’un cancer sachent qu’il leur est possible de guérir sans perdre la possibilité d’accoucher : « Mais maintenant c’est que du bonheur. Pour nous c’est important d’en parler, de montrer aux gens que c’est possible d’avoir un enfant même après avoir eu un cancer ».