En Norvège, une mystérieuse maladie frappe les chiens
Environ 200 d'entre eux ont été touchés, ces dernières semaines, par les mêmes symptômes. Et 25 ont trouvé la mort, a indiqué lundi l'Institut vétérinaire norvégien.
Diarrhée, vomissements hémorragiques, affaiblissement soudain. Tels sont les symptômes que des dizaines de chiens ont présenté ces dernières semaines en Norvège. L’Institut vétérinaire du pays rapporte aujourd’hui que 25 d’entre eux en sont morts. Asle Haukaas, porte-parole, son porte-parole, précise que “Cela ne veut pas nécessairement dire que c’est la même maladie car il existe beaucoup de maladies qui peuvent déboucher sur ce type de symptômes chez les chiens”.
Une grave infection intestinale
C’est dans la région de la capitale Oslo que les premiers cas ont été recensés, observés depuis dans 13 autres villes norvégiennes. Qu’est-ce que cette maladie ? Pour le moment, rien ne permet de le déterminer. Et Hanna Jorgensen, en charge de la santé des petits animaux à l’Institut vétérinaire, de préciser : “Certains cas relevés sont différents et nous n’obtenons pas toujours les mêmes résultats en laboratoire, nous n’avons donc, pour l’instant, pas de conclusion. Mais il est important de souligner que certains chiens se rétablissent spontanément de la maladie”.
Pour sa part, Ann Margaret Grøndahl des autorités sanitaires alimentaires indique : “Ce qui est un peu spécial avec cette maladie, c’est qu’elle a frappé un nombre assez important de chiens bien portants en peu de temps et de façon fulgurante”.
Deux bactéries responsables ?
Une dizaine d’autopsies ont été menées sur autant de chiens, révélant la présence, à chaque fois en “quantité anormalement élevée”, de deux bactéries (Clostridium perfringens et Providencia alcalifaciens). Quoi qu’il en soit, et sur la base des constations médicales, l’Institut vétérinaire a pour le moment balayé la thèse d’un empoisonnement du genre mort au rat, salmonellose ou encore de la bactérie Campylobacter.
Et les autorités, avant de déterminer s’il s’agit d’une épidémie ou d’une série de cas individuels, a enjoint les propriétaires de canidés à les tenir en laisse, tout en essayant de limiter les contacts avec les autres chiens.